La barrière hémato-encéphalique est une « gardienne » qui empêche les toxines et les corps étrangers dans le sang d’avancer au cerveau.
Check Orphan a récemment montré un article qui avait été publié dans le journal Cell Stem Cell décrivant cette nouvelle découverte et son impact sur les patients atteints de troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique et la maladie de Huntington.
Ensemble, ces trois maladies touchent des millions de personnes. Les scientifiques ont identifié un lien entre ces troubles et les barrières hémato-encéphaliques qui sont défectueuses et qui empêchent les médicaments thérapeutiques d’entrer dans le cerveau.
Les barrières défectueuses sont connues pour bloquer les biomolécules qui font partie du processus qui maintient les organismes en vie.
Le composant cérébral nouvellement recréé fonctionne exactement comme chez la personne dont les cellules ont été utilisées pour la procédure. Cette création offre aux scientifiques une toute nouvelle voie pour pouvoir se concentrer sur les médicaments les mieux adaptés aux patients.
À propos de l’étude
Des chercheurs de Cedars-Sinai ont généré des cellules souches pluripotentes capables de se développer en n’importe quel type de cellule ou de tissu. Ces cellules souches utilisent un échantillon de sang d’un adulte pour produire des cellules.
Bien que les scientifiques aient précédemment créé la barrière en dehors du corps humain, cette nouvelle procédure constitue un progrès scientifique considérable. On utilise des cellules souches pluripotentes pour créer une barrière hémato-encéphalique à l’intérieur d’une « puce organe » reproduisant le défaut de la maladie d’un patient.
Les cellules ont été utilisées pour fabriquer des neurones, des cellules de soutien et des doublures dans les vaisseaux sanguins qui, prises ensemble, créent une barrière hémato-encéphalique.
Les diverses cellules ont été placées dans des puces organes, recréant le microenvironnement (molécules, cellules, structures et forces) dans lequel les cellules habitent chez l’homme.
Cette barrière nouvellement créée a fonctionné à l’extérieur du corps de la même manière que son fonctionnement à l’intérieur du corps, c’est-à-dire qu’elle empêche certains médicaments d’atteindre le cerveau.
Il convient de noter que lorsque des cellules de patients atteints de maladies telles que la maladie de Huntington ont été utilisées pour créer une barrière hémato-encéphalique, elles ont fonctionné de la même manière que chez les patients porteurs de la maladie.
Un Effort conjugué
Cette recherche est un effort conjoint de Cedars-Sinai et Emulate, Inc.
Les chercheurs de Cedars ont fourni sa science innovante des cellules souches. Emulate de Boston en Massachusetts a fourni sa technologie « d’organes sur puces ».
Le système d’Emulate utilise des applications logicielles, une instrumentation et des puces organes aussi petites que des piles AA. Des cellules humaines vivantes, totalisant des dizaines de milliers, alignent de minuscules canaux dans les batteries.
Cette technologie extraordinaire est sans précédent. Il permet de contrôler la biologie humaine et de contrôler les mécanismes de la maladie.
Les Applications pratiques
Patients will be able to benefit from a myriad of clinical applications. The patient’s cells will be placed in Les patients pourront bénéficier d’une myriade d’applications cliniques. Les cellules du patient seront placées dans des puces organes et exposées à un ou plusieurs médicaments. Les cliniciens peuvent ensuite collecter des données précises pour évaluer la réponse du patient au traitement potentiel.
Ceci est particulièrement important car il évite le risque de traiter le patient avec un médicament qui pourrait être nocif, inefficace ou coûteux.
Le potentiel d’utilisation des puces organes est extraordinaire. Les scientifiques peuvent utiliser des puces organes pour créer un modèle vivant de la maladie de Parkinson, de la sclérose latérale amyotrophique ou de la maladie de Crohn.