Une fille de 6 ans avait des anomalies du visage, des retards de développement et des problèmes avec son système rénal. Sa famille l’a emmenée chez son médecin de famille. Puis, quand cette visite n’a révélé aucune cause, ils sont passés à un spécialiste. Mais les médecins sont restés déconcertés. Finalement, le cas de la jeune fille a été identifié par le programme des maladies non diagnostiquées du NIH. Les analyses génétiques ont révélé la cause : un gène PHETA1 muté. Pourtant, curieusement, la maladie rare reste encore non diagnostiquée et peut-être jamais vue auparavant.
Vous pouvez lire les résultats complets de l’étude dans Disease Models Mechanisms.
Le Gène PHETA1
Le gène PHETA1 joue un rôle dans la circulation endocytaire / endosomale. Vous ne savez pas trop ce que c’est ? Fondamentalement, la circulation endocytaire aide à transporter les protéines au niveau cellulaire. Selon une explication de Nature, cette circulation aide avec :
l’absorption des nutriments, l’adhésion et la migration des cellules, la signalisation des récepteurs, l’entrée des agents pathogènes et la polarité cellulaire.
En d’autres termes, elle aide à maintenir la santé des cellules, à signaler les réponses immunitaires et avec la fonction cellulaire spécialisée.
L’Étude
Les chercheurs ont voulu comprendre comment et pourquoi le gène PHETA1 muté a entraîné les symptômes observés. Ils ont utilisé la technologie CRISPR, une technologie d’édition de gènes, pour créer des modèles de poisson-zèbre avec des variantes de PHETA1. Les chercheurs ont découvert que les modèles de poisson-zèbre exprimaient un excès de protéine OCRL, ce qui aide à modifier les membranes cellulaires et est associée au syndrome de Lowe.
Le Syndrome de Lowe
Le patient n’a pas reçu de diagnostic de syndrome de Lowe. Cependant, son état est y semblable. Le syndrome de Lowe est une maladie qui affecte le cerveau, les yeux et les reins.
Les symptômes comprennent les cataractes congénitales et les troubles de la vision, le glaucome infantile, les retards de développement, les déficiences intellectuelles, les problèmes de comportement, l’épilepsie, un manque de motricité, un tonus musculaire médiocre et des anomalies rénales (rénales). Les problèmes rénaux rendent difficile l’absorption des nutriments appropriés pour les patients. Pour en savoir plus sur le syndrome de Lowe, cliquez ici.
Le PHETA1 et le poisson-zèbre
Les défauts du gène PHETA1 chez le poisson-zèbre ont provoqué une mauvaise fonction rénale et un mauvais développement craniofacial (le développement des os du crâne et du visage). Les scientifiques ont découvert que ces poissons-zèbres avaient du mal à réguler la cathepsine K, une protéine qui peut décomposer le collagène, la gélatine et l’élastine. La cathepsine K contribue au mauvais développement craniofacial.
Actuellement, les scientifiques ont maintenant un point de départ pour de futures recherches. À l’avenir, des recherches supplémentaires sont nécessaires à la fois sur les mutations PHETA1 et sur l’état de ce patient spécifique. Cela aidera à développer des options de traitement ciblées.
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