« Une Pomme chaque matin éloigne le médecin » : les composés des pelures de fruits peuvent réparer les dommages neuronaux fait par la sclérose en plaques

« Une pomme chaque matin éloigne le médecin ». En grandissant, mes parents citaient toujours ce refrain pour me faire manger des fruits et des légumes. Mais il s’avère que ce bon mot peut en fait avoir une part de vérité. Selon des chercheurs de l’Université Thomas Jefferson, l’acide ursolique – un composé présent dans certaines herbes, des pelures de pomme et de pruneau – peut réparer les dommages aux neurones cérébraux causés par la sclérose en plaques.

Bien que cela ne signifie pas que manger plus de fruits changera le cours de la sclérose en plaques, cela signifie que les médecins pourront peut-être créer des traitements plus ciblés et efficaces à l’avenir. On peut lire l’étude complète dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

À propos de la sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique qui nuit à la façon dont le cerveau et le corps communiquent. Le système immunitaire de l’organisme attaque la gaine de myéline ou la couche protectrice des cellules nerveuses. Quand les nerfs sont exposés, le processus de transmission des messages neurologiques est ralenti ou arrêté. Certains patients connaissent une sclérose en plaques récurrente-rémittente, qui est caractérisée par des rémissions et puis des symptômes graves. D’autres ont une SEP progressive, ce qui peut entraîner une perte de fonction.

Les premiers symptômes comprennent une faiblesse musculaire, une perte de coordination et des problèmes de vision ou d’élocution. Bien qu’il existe certains traitements pour arrêter la progression de la maladie, il est difficile de réparer les dommages en résultant. Pour en savoir plus sur la sclérose en plaques, cliquez ici.

À propos des résultats

Les chercheurs ont testé leur hypothèse sur des modèles murins de sclérose en plaques. Plutôt que d’examiner les souris au début ou au pire moment de la maladie, les chercheurs ont voulu voir si l’acide ursolique avait un impact sur les souris atteintes de SEP chronique. Cela signifiait que les modèles murins avaient déjà des dommages tissulaires. Les chercheurs ont commencé le traitement au 60e jour.

Ensuite, les chercheurs ont traité les souris avec de l’acide ursolique pendant 60 jours supplémentaires. Une amélioration a été observée au 20e jour. Alors que les souris avaient été paralysées auparavant à cause de la SEP, elles ont rapidement pu de nouveau marcher. Bien que les souris aient montré des signes de faiblesse musculaire, leur capacité à marcher a signifié une réparation et une récupération des dommages antérieurs.

L’acide ursolique, dans ce cas, agit en réprimant les cellules TH17 et en les empêchant d’activer la réponse immunitaire qui entraîne des dommages chez les patients atteints de sclérose en plaques. De plus, l’acide ursolique a stimulé la croissance des oligodendrocytes.

« Alors pourquoi il est important, ça » ? vous demandez peut-être. Alors, les oligodendrocytes peuvent former des gaines de myéline, la couche protectrice des cellules nerveuses endommagées par la SEP. Chez les patients atteints de SEP, les cellules souches qui créent des oligodendrocytes ne peuvent pas mûrir seules. Le traitement par acide ursolique favoriserait la maturation et la croissance. Avec la régénération de la gaine de myéline, les symptômes de la SEP ont été réparés.

Pour le moment, vous ne verrez probablement pas d’acide ursolique disponible pour le traitement contre la SEP. Il est disponible sous forme de complément. Mais les médecins disent qu’il augmente la toxicité dans des doses plus grandes. Apprendre à utiliser l’acide ursolique en toute sécurité est la première étape. Ensuite, les médecins espèrent évoluer vers des essais cliniques.


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Jessica Lynn

Jessica Lynn

Jessica Lynn has an educational background in writing and marketing. She firmly believes in the power of writing in amplifying voices, and looks forward to doing so for the rare disease community.

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