Un Traitement précoce contre l’arthrite chronique juvénile améliore les résultats et désactive le trouble

Selon Juvenile Arthritis News, le traitement précoce contre l’arthrite chronique juvénile aide à réduire les symptômes, ce qui veut dire qu’il « désactive » presque le trouble. Le registre JIA de l’Alliance canadienne des enquêteurs en rhumatologie pédiatrique (CAPRI) a révélé qu’un traitement précoce améliore considérablement les résultats pour les patients. Vous pouvez lire l’étude complète dans Rheumatology.

L’Arthrite chronique juvénile

L’arthrite chronique juvénile (ACJ) est une maladie auto-immune provoquant une raideur articulaire et une inflammation chez les jeunes. Il existe plusieurs types d’arthrite chronique juvénile, y compris indifférenciés, liés à l’enthésite, oligoarticulaires, systémiques, psoriasiques, polyarticulaires (négatif au facteur rhumatoïde) et polyarticulaires (positif au facteur rhumatoïde).

Quel que soit le type d’arthrite chronique juvénile, ils ont de nombreuses similitudes. Les douleurs articulaires sont les plus courantes. Les autres symptômes comprennent un gonflement et une raideur articulaires, une amplitude de mouvement réduite, de la fièvre, une inflammation des yeux, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée. Les patients atteints d’arthrite chronique juvénile connaissent souvent des périodes de poussées, suivies de périodes de rémission. Pour en savoir plus sur l’arthrite chronique juvénile, cliquez ici.

Les Découvertes des recherches

La Cohorte de recherche

Au cours des 3 dernières années, le registre CAPRI JIA a collecté des données sur les patients atteints d’arthrite chronique juvénile. Les données des patients ont été ramassé dans les 3 mois suivant le diagnostic. Les chercheurs ont fondé le registre après avoir réalisé que les coûts élevés et la contrainte de temps empêchent souvent le rassemblement de données des cohortes de lancement. Les cohortes de lancement sont un groupe de patients participant à une étude depuis le début de la maladie et au fur et à mesure qu’elle progresse. Ces cohortes offrent aux chercheurs l’occasion unique de voir quels facteurs influencent la progression et la gravité de la maladie.

Cependant, le registre CAPRI JIA permet un rassemblement de données plus facile, plus efficace et moins coûteuse. Les engagements de temps comprennent :

  • La soumission des données : 2-4 minutes
  • L’inscription des médecins et les questionnaires : 5-10 minutes
  • L’inscription de la famille / du patient et les questionnaires : 15 minutes

Les Résultats de l’arthrite chronique juvénile

166 enfants se sont inscrits à l’étude à la fin de 2018. Environ 101 patients (61%) étaient des femmes. L’âge médian du diagnostic était de 9 ans, et la plupart des patients ont reçu un diagnostic dans les 6 semaines précédentes. Environ 85 patients (51%) avaient une ACJ oligoarticulaire. 42 patients (25%) prenaient un médicament antirhumatismal modificateur de la maladie (ARMM). Ces médicaments à action lente ne traitent pas les symptômes. Au lieu de cela, ils traitent la cause sous-jacente de l’arthrite en réduisant l’enflure et la douleur sur une période de plusieurs semaines à plusieurs mois. Pour en savoir plus sur les médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie cliquez ici.

L’étude a suivi les patients pendant une période de 22,4 semaines. Cependant, il a fallu environ 6 mois à la plupart des patients pour avoir une ACJ cliniquement inactive. Moins d’un an après le début de l’étude, 116 patients (70%) ont commencé un DMARD et 58 patients (35%) utilisaient des médicaments biologiques comme les anti-TNF pour réduire l’inflammation. Ceux-ci sont généralement administrés aux patients dont les symptômes n’ont pas été géré pendant les traitements antérieurs. Environ 80 patients (48%) ont présenté des effets indésirables tels que nausées, douleurs abdominales et vomissements.Dans un an, environ 135 patients (81%) avaient une ACJ inactive. Ces résultats se sont considérablement améliorés par rapport à ceux d’une étude canadienne antérieure qui n’avait vu que 45% de ses 1104 patients atteindre le statut inactif dans 1 an et 78% dans 2 ans. Les chercheurs pensent que le dépistage et le traitement précoces ont contribué à ce changement.

Si vous habitez au Canada et souhaitez participer à cette étude de recherche, il y a plus d’informations ici.


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Jessica Lynn

Jessica Lynn

Jessica Lynn has an educational background in writing and marketing. She firmly believes in the power of writing in amplifying voices, and looks forward to doing so for the rare disease community.

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