Bien que la maladie de Lyme soit l’une des maladies transmises par les tiques les plus connues, de nombreuses personnes ne connaissent peut-être pas le virus Powassan. Ce flavivirus, une infection courante en Russie et en Amérique du Nord, se retrouve dans jusqu’à 2% des tiques du pays. Cependant, les humains développant vraiment le virus Powassan sont rares. Pourtant, il est important de découvrir un traitement, étant donné que jusqu’à 10% de tous les cas entraînent des décès.
Dans un communiqué de presse de l’Institut Wistar, les scientifiques notent que l’Institut a développé, conçu et testé le tout premier vaccin à ADN synthétique pour lutter contre le virus Powassan. Avec une augmentation estimée de 300% des cas au cours des 2 dernières décennies, ce vaccin répond à un besoin non satisfait. Les scientifiques utilisent le vaccin pour cibler la protéine d’enveloppe du virus, qu’UniProt décrit comme :
une membrane lipoprotéique qui forme la couche la plus à l’extérieure du virion chez certains virus.
Avant de publier leurs résultats dans PLOS Neglected Tropical Diseases, les chercheurs ont testé le vaccin avec des modèles murins du virus Powassan. En fin de compte, ils ont déterminé que le vaccin avait incité le système immunitaire à réagir et offrait une protection contre le virus.
Le Virus Powassan
Selon les CDC :
La plupart des cas aux États-Unis surviennent dans les régions du nord-est et des Grands Lacs de la fin du printemps à la mi-automne, quand les tiques sont les plus actives.
Contrairement à d’autres virus, même ceux transmis par les tiques, la transmission du virus Powassan peut se produire rapidement, même dans les 15 minutes suivant la morsure. Cependant, les symptômes peuvent apparaître entre 1 semaine et 1 mois. Une majorité de personnes atteintes du virus Powassan n’auront pas de symptômes. Ceux qui ont des symptômes peuvent éprouver :
- Mal de tête
- Fièvre
- Nausée et vomissements
- Fièvre
- Courbatures
- Éruptions cutanées
- Confusion
- Perte de coordination
- Difficultés d’élocution et de mémoire
- Crises
- Méningite
- Encéphalite
Bien que seulement 7 ou 8 personnes dans le pays contractent ce virus chaque année, il est important de consulter un médecin si on présente des symptômes. Dans de rares cas, ceux qui survivent au virus (après les symptômes) peuvent ressentir une dégénérescence musculaire, une faiblesse ou des maux de tête continus. Il n’existe aucun traitement ou remède contre le virus. Cependant, ceux qui ont des cas graves peuvent devoir être hospitalisés pour s’hydrater et réduire d’autres symptômes potentiels.
