La maladie de Parkinson peut être une maladie difficile à gérer. Non seulement les patients et leurs proches ont des problèmes physiques et émotionnels, mais la gestion des activités quotidiennes peut être différente. La maladie est imprévisible, ce qui peut compliquer la planification lorsqu’un proche a besoin d’ajustements de médicaments pour gérer ses symptômes.
Cependant, un nouveau dispositif relie les patients atteints de Parkinson à leurs spécialistes et permet aux médecins de surveiller facilement la maladie à distance. Le projet pilote britannique s’appelle Personal Kinetigraph (PKG). Le PKG est réalisé en partenariat avec le Cure Parkinson’s Trust et d’autres organisations, avec près de 100 000 dollars de la Fondation pour la santé.
Le PKG, fabriqué par Global Kinetics, peut offrir une transformation des soins pour des maladies telles que la maladie de Parkinson au Royaume-Uni. Le projet est un dispositif de poignet qui se porte comme une montre. Cette montre spéciale surveille les conditions motrices du patient à la maison. Il utilise un algorithme complexe pour traiter les données et demande également aux patients de signaler eux-mêmes les symptômes non moteurs, y compris les éventuels changements d’humeur, à utiliser conjointement avec les informations de mouvement.
Les patients mettent le PKG pendant six jours d’affilée. Pendant ce temps, leurs soignants sont en mesure de déterminer les modifications de traitement éventuellement nécessaires. Les soignants travaillent à distance et peuvent proposer des appels ou recommander un rendez-vous chez le médecin si nécessaire.
Cela contribuera également à combler le fossé dans les soins aux patients. Le Royaume-Uni recommande que les patients atteints de la maladie de Parkinson aillent chez leur spécialiste au moins tous les 6 mois. Une étude récente a montré que 46% des patients ne se rendent jamais chez le médecin tous les six mois et que 60% de ces patients passent un an ou plus sans consulter de spécialiste. Certaines régions du Royaume-Uni ne disposent même pas d’infirmières spécialistes de la maladie de Parkinson dans la région pour venir en aide aux patients.
Ce dispositif entre en scène à temps, sachant que le nombre de personnes atteintes de la maladie de Parkinson augmentera de 20% en 2025. On espère que ce dispositif aidera les patients à vivre au mieux de leurs vies le plus longtemps possible. Le projet prévoit que 150 patients de la ville de Plymouth seront les premiers à tester le dispositif PKG.
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