Des Chercheurs étudient l’utilisation du THC pour le traitement du SDRA causé par la COVID-19

Selon un article récent dans Genetic Engineering & Biotechnology News, des chercheurs de l’Université de la Caroline du Sud ont présenté des données indiquant que le composé de tétrahydrocannabinol (THC) est efficace contre le syndrome de détresse respiratoire quand il est causé par l’entérotoxine staphylococcique.

La plupart des études cliniques soutenant l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques ont été réalisées à l’aide de cannabinoïdes purifiés. Cela est particulièrement vrai quant au phytocannabinoïde THC ainsi qu’à le nabilone, le dérivé synthétique.

L’étude, publiée dans le Britain’s Journal of Pharmacology, suggère que le THC pourrait être un traitement efficace contre le SDRA résultant de la COVID-19.

Le SDRA et le choc cytokinique

Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) peut être causé par l’entérotoxine B staphylococcique (SEB) qui est connue pour être un superantigène avec des effets inflammatoires et toxiques graves. L’inhalation de SEB provoque un SDRA et un insuffisance organique qui peut être fatal.

Le THC supprime l’inflammation car il favorise les bactéries bénéfiques, prévenant ainsi les dommages à divers organes.

Le système immunitaire des patients atteints de DRA réagit d’une manière similaire à celle des patients avec la COVID-19. Après leur admission à l’hôpital, si l’état d’un patient est grave, il peut évoluer vers un choc cytokinique entraînant une insuffisance respiratoire et organique.

La libération de cytokines se produit à la suite d’infections et de divers stimuli. Les chercheurs qui ont examiné les patients atteints de COVID-19 ont noté que la détérioration rapide d’un patient coïncidait avec une libération substantielle de cytokines.

La Dr Mitzi Nagarkatti, présidente du département de pathologie de l’Université de la Caroline du Sud, a commenté les principaux problèmes cliniques liés au choc cytokinique. La Dr Nagarkatti a reconnu que depuis vingt ans, son équipe a travaillé avec des cannabinoïdes tels que le THC et les a trouvés anti-inflammatoires.

Le médecin recommande fortement de tester le THC et ses effets sur les patients atteints d’un SDRA associé à la COVID-19.

Il n’existe aucun médicament autorisé par la FDA pour le traitement du SDRA. Le taux de mortalité reste à 40% avec 78,9 sur 100000 des nouveaux cas de SDRA chaque année aux États-Unis.

Analyser le THC

Les chercheurs ont utilisé un modèle de souris avec SDRA dans leur étude pour tester le THC. L’équipe a analysé les souris à la recherche de problèmes tels que l’inflammation des poumons ou des changements du microbiote pulmonaire et intestinal (par exemple, des bactéries ou des champignons).

Le microbiote peut jouer un rôle dans le contrôle du SDRA. Pour le montrer, l’équipe a réalisé une transplantation fécale. Les transplantations fécales ont été utilisées pour modifier la composition microbienne intestinale du patient et créer un environnement sain.

Les chercheurs ont découvert que le SEB activait le SDRA, entraînant un taux de mortalité de cent pour cent chez les souris. À l’inverse, le THC offrait une protection contre les événements mortels.

En menant une analyse à l’aide du pyroséquençage, une technologie de séquençage de l’ADN, les chercheurs ont confirmé que le THC avait apporté des changements significatifs dans le microbiote dans l’intestin et dans les poumons des souris qui se trouvaient dans un environnement SEB.

Le THC a augmenté la quantité d’espèces bactériennes bénéfiques et diminué le microbiote pathogène.

Le laboratoire de la Dr Nagarkatti fait des recherches sur les cannabinoïdes depuis des décennies. Grâce au dévouement de la Dr Nagarkatti, la FDA a accordé la désignation orpheline au cannabidiol (CBD) pour le traitement de l’hépatite auto-immune.


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Rose Duesterwald

Rose Duesterwald

Rose became acquainted with Patient Worthy after her husband was diagnosed with Acute Myeloid Leukemia (AML) six years ago. During this period of partial remission, Rose researched investigational drugs to be prepared in the event of a relapse. Her husband died February 12, 2021 with a rare and unexplained occurrence of liver cancer possibly unrelated to AML.

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