Une Étude suggère que les femmes atteintes d’un cancer ont de meilleurs résultats après le traitement et ressentent de plus graves effets secondaires

Selon une publication d’EurekAlert, une étude récente menée par la « Royal Marsden NHS Foundation Trust » suggère que les patientes atteintes de cancer ont tendance à vivre un peu plus longtemps que les hommes après le traitement, mais ont également des taux d’effets secondaires graves environ deux fois plus élevés.

Différences en biologie

L’étude, menée en coopération avec le service des essais cliniques du « Medical Research Council» britannique de l’University College London, a analysé les données de quatre grands essais cliniques randomisés portant sur des hommes et des femmes atteints de cancers de l’œsophage et de l’estomac. Plus de 3 200 cas ont été analysés (3 265 pour être exact – 2 668 hommes et 597 femmes). Tous les participants ont reçu une chimiothérapie suivie d’une opération chirurgicale pour enlever leurs tumeurs.

Les chercheurs ont constaté que les femmes qui ont participé vivaient en moyenne cinq mois de plus que les hommes, même en tenant compte de leur âge. Bien que les participants âgés de plus de 70 ans aient connu une neutropénie à des taux significativement plus élevés, les chercheurs ont découvert que la survie liée au cancer était à peu près la même, quel que soit l’âge.

En outre, l’équipe d’oncologues a découvert de solides preuves suggérant que les femmes sont plus susceptibles de développer des effets secondaires graves du traitement contre le cancer. 10% des près de 600 femmes ont développé des nausées graves (contre 5% des plus de 2 500 hommes). 10% auraient également des épisodes de vomissements (contre 4% des hommes) et 9% développeraient une diarrhée sévère (4% des hommes).

Ces découvertes soulèvent une question : pourquoi des cancers et des traitements similaires donnent-ils des résultats si différents entre les hommes et les femmes ?

Les scientifiques savent depuis un certain temps à quel point les cancers peuvent être différents selon les individus. La Dr Avani Athauda, chercheur clinique à la Royal Marsden NHS Foundation Trust et auteur principal de l’étude, affirme qu’elle et ses partenaires « envisagent de poursuivre les recherches au niveau génétique sur les raisons pour lesquelles il pourrait y avoir de telles différences dans les bénéfices de la chimiothérapie chez des patients » avec des résultats différents.

La Diversité du cancer : un défi en traitement

Il est important de noter que les cancers observés dans cette étude sont relativement rares. Les cancers de l’œsophage et de l’estomac touchent environ 16 000 personnes au Royaume-Uni chaque année (environ une personne sur 4 125). Les observations générales faites dans l’étude Royal Marsden peuvent s’appliquer aux cancers de l’œsophage et de l’estomac, mais peuvent être moins précises pour les autres types de cancer.

La complexité et la nature unique de différents cancers constituent l’un des aspects les plus difficiles du traitement contre le cancer. Afin de mieux prédire quels patients atteints de cancer pourraient subir des effets secondaires graves liés au traitement, les chercheurs suivent l’étude Royal Marsden. En examinant des échantillons de tissus prélevés sur les tumeurs des participants, ils espèrent identifier de nouveaux biomarqueurs susceptibles d’indiquer des patients qui auront des difficultés avec un traitement standard.


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