Une Nouvelle subvention pourrait aider les médecins à fournir « des services de santé anticipés au lieu de soins réactifs »

Le réseau de santé mentale pour maladies rares et génétiques (en anglais : Mental Health Rare Genetic Disease Network, MHRGDN) est un système récemment mis au point, développé par le « National Institute of Mental Health ». Le MHRGDN couvre 15 sites de recherche à travers les États-Unis et comprend un large éventail de chercheurs. Dans le cadre d’une nouvelle initiative, l’organisation a mis en place 500 projets différents. Une de ces initiatives récentes était une subvention de 5,8 millions de dollars à Geisinger.

La Subvention

Cette subvention permettra aux chercheurs d’étudier le rôle de la génétique dans divers troubles neuropsychiatriques, notamment la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles du spectre autistique. Comme dans de nombreux domaines de la santé, la compréhension de la génétique dans les troubles neuropsychiatriques a augmenté ces dernières années. Par exemple, les médecins sont maintenant en mesure de donner à 40% des enfants diagnostiqués avec l’une de ces affections une réponse génétique à leur maladie. Cela dit, il reste encore beaucoup à apprendre.

Geisinger collaborera avec le Washington University à St Louis et l’Université de Washington à Seattle pour le projet.

Les chercheurs cherchent essentiellement à mieux comprendre comment la génétique influence le bien-être et la maladie. En plus d’accroître les connaissances, on espère que ce projet contribuera à consolider et à harmoniser les données déjà recueillies sur le sujet. Sans un moyen standard de collecte de données, les progrès pouvant être réalisés en matière de recherche sont grandement entravés. On ne peut pas se permettre d’être empêché lorsque la vie de patients est en jeu.

Au cours de leur enquête, ils procéderont à des évaluations cliniques et génomiques de patients volontaires présentant divers troubles neuropsychiatriques connus, ainsi que de leurs familles. On espère que ces données les permettront de mieux comprendre comment améliorer les soins cliniques et les résultats médicaux pour ces populations de patients. Par exemple, les chercheurs pensent qu’en utilisant une approche génomique, les médecins pourraient être en mesure de mieux prescrire des antidépresseurs aux patients. Cela signifie des thérapies plus efficaces avec moins d’effets secondaires.

Se tourner vers l’avenir

En dehors de cette enquête, Geisinger a choisi de faire du séquençage génomique un élément standard des soins cliniques de routine. L’espoir est que cette inclusion fera progresser la médecine de précision.

Les chercheurs pensent qu’en incluant l’investigation génomique, « pratiquement tous » les individus à haut risque de développer certains cancers / maladies cardiaques pourraient le savoir tôt. Forts de ces connaissances, ils peuvent mieux planifier leur gestion de la santé. En travaillant avec un médecin, les patients peuvent réduire certains de leurs risques en modifiant leur mode de vie et en participant à la planification de leur bien-être.

« Les prévisions nous permettront de fournir des soins santé vraiment anticipatifs au lieu des soins santé réactifs qui ont longtemps été le défaut de l’industrie à travers le pays. »

En outre, le mois dernier, les NIH ont annoncé la mise en œuvre de nouveaux essais cliniques sur l’insuffisance rénale chronique et l’hypertension. Ces essais examineront l’effet de la médecine génomique sur la gestion de la maladie (y compris la douleur et la santé mentale). Plus précisément, ils se concentreront sur les patients d’ascendance africaine. Ces enquêtes résultent du « Implementing Genomics in Practice Network » (IGNITE). Ce réseau est dans sa deuxième phase. 42 millions de dollars sont investis dans le réseau, fournis sur 5 ans.

Ces initiatives ont un réel pouvoir pour changer la vie des patients. Cependant, les chercheurs savent que pour être les plus efficaces possibles, ces initiatives ne peuvent être limitées à juste eux-mêmes. Par exemple, les données normalisées développées par la subvention susmentionnée ne seront pas contenues par les chercheurs qui les ont obtenues en premier. Le « National Institute of Mental Health » s’efforcera de mettre ces données à la disposition des chercheurs de tout le pays.

On espère que ces initiatives conduiront à davantage de projets et d’études, aboutissant finalement à de meilleurs soins pour les personnes atteintes de maladies chroniques telles que les maladies rénales chroniques et l’hypertension, ainsi que pour celles qui souffrent de maladies mentales.

Vous pouvez en savoir plus sur toutes ces initiatives ici.


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