Selon un article de abc.net.au, une maladie rare et pas très connue se présente en Australie. Cette maladie s’appelle le mal de débarquement (MDDS). Tandis que les patients et les chercheurs s’efforçaient d’en savoir plus sur la maladie et de gérer ses symptômes inhabituels, Brain Hub Academia a récemment organisé une conférence à Sydney pour discuter des symptômes de la maladie, de ses causes potentielles et de ses facteurs de risque, ainsi que des solutions possibles.
À propos du mal de débarquement (MDDS)
Le mal de débarquement est un trouble neurologique rare caractérisé par une sensation inhabituelle de déséquilibre. Les patients décrivent un sentiment persistant de se balancer ou de s’agiter, soit debout soit assis. Ces symptômes peuvent être graves au point d’affaiblir les capacités. Les femmes semblent être plus touchées que les hommes. Les patients se sentent souvent mieux lorsqu’ils voyagent à nouveau dans un véhicule, mais en sortir peuvent déclencher des symptômes plus graves. La maladie est souvent liée à de longs trajets en voiture, mais des recherches récentes suggèrent que ce n’est peut-être pas la cause principale. La fatigue, les douleurs au cou et au dos, les migraines, la sensibilité à la lumière, des problèmes de mémoire et de réflexion et un sommeil excessif sont d’autres symptômes du mal de débarquement. Certains médicaments, tels que les benzodiazépines, peuvent atténuer les symptômes ; des recherches sont en cours sur d’autres approches. Pour en savoir plus sur le mal de débarquement, cliquez ici.
Résoudre le mystère
La conférence a examiné divers aspects de la maladie ainsi que d’autres maladies associées à une perte d’équilibre. L’anxiété est fréquente chez de nombreux patients en raison du sentiment d’instabilité créé par la maladie.
Certaines des dernières recherches ont également révélé que les déséquilibres hormonaux chez les femmes ainsi que le stress peuvent exacerber ou déclencher des symptômes, et pourraient constituer des facteurs de risque du mal de débarquement. L’âge moyen du diagnostic chez les femmes est d’environ 49 ans. C’est à ce moment-là que de nombreuses femmes entrent ou sont sur le point d’être ménopausées. Des recherches ont également révélé que les erreurs de diagnostic (« c’est imaginaire ») arrivent souvent et que de nombreux patients peuvent vivre sans être diagnostiqués. Les médecins considèrent souvent les symptômes comme des vertiges ou des dépressions, en partie parce que les résultats des tests vestibulaires (qui étudient l’équilibre et les réflexes) sont souvent négatifs.
La conférence a également discuté d’une procédure appelée protocole réflexe oculaire vestibulaire, dans laquelle un patient est placé dans une pièce et un médecin fait bouger la tête du patient en réponse à la lumière qui éclaire les murs, ce qui peut réduire les symptômes.
On espère que la poursuite des recherches révélera plus d’informations sur ce syndrome étrange.
