Un Nouveau biomarqueur pour la myasthénie a été identifié

Selon un article de news-medical.net, une équipe de chercheurs associée à l’Université de l’Alberta a fait une découverte importante en identifiant un biomarqueur encore jamais reconnu pour la myasthénie (en latin : myasthenia gravis), une maladie auto-immune rare causant une faiblesse musculaire. Les biomarqueurs sont des indicateurs de maladie très précieux qui peuvent aider les médecins de différentes manières, telles que le diagnostic, la détermination du meilleur traitement et la prévision de la gravité et de la progression de la maladie. La recherche a été publiée pour la première fois dans la revue scientifique Metabolomics.

À propos de la myasthénie

La myasthénie est une maladie auto-immune à long terme qui se caractérise principalement par une faiblesse des muscles squelettiques pouvant affecter la capacité du patient à se déplacer et à respirer. Une maladie auto-immune, la myasthénie est en définitive le résultat d’un comportement anormal du système immunitaire, dans le cadre duquel le système attaque les tissus normaux du corps. Dans cette maladie, le système immunitaire produit des anticorps qui inhibent la fonction neuromusculaire régulière. Les symptômes de la maladie comprennent une faiblesse musculaire qui s’aggrave après une activité et s’améliore après le repos. Cette faiblesse peut affecter le visage, les yeux, le cou, la respiration et les membres. Cela peut causer des difficultés d’élocution et de déglutition, une paupière tombante, un essoufflement et une vision floue. Dans les cas graves, les patients peuvent nécessiter une assistance respiratoire avec un ventilateur. Les options de traitement pour la myasthénie comprennent des médicaments immunosuppresseurs, l’élimination de la glande thyroïde, l’IgIV et la plasmaphorèse. La plupart des patients peuvent gérer efficacement la maladie avec du traitement. Pour en savoir plus sur la myasthénie, cliquez ici.

À propos des recherches

Le biomarqueur a été identifié en analysant le sérum sanguin (le sang débarrassé de toutes les cellules) et en comparant la composition d’un patient atteint de myasthénie à celle d’une personne en bonne santé. Le patient présentait un schéma unique de douze métabolites distincts (tels que des antioxydants, des vitamines, etc.) qui n’étaient présents dans le sérum ni des témoins en bonne santé et ni des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

Actuellement, le traitement de la myasthénie est peu personnalisé, de sorte que la plupart de patients bénéficient d’un traitement similaire ; cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre les circonstances spécifiques du patient, ce qui contribuerait à ouvrir la voie à des approches de traitement plus individualisées.

Découvrez l’étude originale ici.


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