Selon un article de PR Newswire, la société clinique Vyriad, Inc. et la société de biotechnologie Regeneron Pharmaceuticals, Inc. s’associent dans le cadre d’un contrat de licence et d’une collaboration de recherche pour étudier et développer des traitements basés sur des virus qui peuvent potentiellement tuer les cellules cancéreuses. Le projet central de ce partenariat comprendra un essai clinique de phase 2.
Lutter contre le cancer utilisant des virus
Cette étude analysera une association de deux thérapies, une développée par chaque entreprise. Les thérapies en question sont le cemiplimab-rwlc de Regeneron (commercialisé sous le nom de Libtayo) et le virus expérimental destructeur de cellules cancéreuses de Vyriad appelé Voyager-V1. Cet essai testera le traitement d’association contre un large éventail de types de cancer, tels que le mélanome, le cancer de l’endomètre, le cancer bronchique et le cancer du foie.
En plus de cet essai, les sociétés collaboreront également à la recherche sur une période de cinq ans qui impliquera le développement d’un traitement du cancer basé sur le virus de la stomatite vésiculaire. Cet effort utilisera le système VelociSuite de Regeneron pour accélérer le cycle de développement.
À propos du Libtayo
Libtayo a été autorisé au Canada, au Brésil, aux États-Unis et dans l’UE en tant que traitement pour les adultes atteints de carcinome épidermoïde cutané qui est soit localement avancé soit métastatique (se propageant à d’autres parties du corps). Ce médicament doit être utilisé chez les patients ne pouvant bénéficier ni d’une radiothérapie ni d’une chirurgie à visée curative. Le médicament fait actuellement l’objet de recherches pour une variété d’autres tumeurs malignes, telles que le lymphome non hodgkinien, le lymphome hodgkinien, le cancer de la tête et du cou, le cancer du col utérin, le cancer bronchique non à petites cellules, le myélome multiple et plusieurs autres.
À propos du Voyager-V1
Le Voyager-V1 est un virus expérimental anticancéreux programmé pour cibler exclusivement les cellules cancéreuses. Le virus a été modifié avec l’inclusion d’un gène de l’interféron bêta. Cela améliore la sécurité et l’efficacité et permet également de suivre plus facilement l’activité du virus. Le Voyager-V1 est conçu pour attirer les cellules immunitaires vers le site de la tumeur et de se répliquer rapidement dans les cellules cancéreuses sans endommager les autres cellules.
L’utilisation de virus pour traiter le cancer représente une approche unique du traitement qui n’a fait l’objet que de peu d’attention. Cependant, si ce partenariat produit un traitement efficace, nous en parlerons peut-être davantage à l’avenir.