Les chutes sont un symptôme qui affecte environ 60% des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ce symptôme peut être débilitant, car de nombreuses blessures peuvent en résulter. L’Université de Bristol et les Royal United Hospitals dirigent l’étude sur les inhibiteurs de la cholinestérase pour le traitement de ce symptôme. Pour cette étude, intitulée Cholinesterase Inhibitors to Prevent Falls in Parkinson’s Disease Trial ou CHIEF-PD (en français : l’essai sur les inhibiteurs de la cholinestérase pour la prévention des chutes à cause de la maladie de Parkinson), ils veulent recruter 600 participants à travers le Royaume-Uni. Ils ont récemment inscrit leur premier patient dans la troisième phase de cette étude, et les chercheurs ont hâte de terminer l’inscription afin que cette phase puisse commencer.
À propos de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est un trouble évolutif qui affecte le système nerveux central (SNC). Elle affecte le mouvement et elle a cinq étapes différentes. À mesure que la maladie progresse, la gravité augmente. La première étape est caractérisée par des tremblements subtils d’un côté du corps. Au stade deux, les symptômes sont plus visibles, avec des tremblements et une rigidité des deux côtés du corps. La troisième étape entraîne une perte d’équilibre et un mouvement lent, tandis que la quatrième étape rend impossible la vie autonome. La cinquième étape est le plus sévère, car les patients ne peuvent ni se tenir debout ni marcher. Les hallucinations et les délires sont des symptômes fréquents de cette étape.
La maladie de Parkinson apparaît en raison de la mort de motoneurones, dont certains produisent de la dopamine. Une activité cérébrale anormale se produit quand ces neurones sont perdus et ça cause la maladie de Parkinson. La dopamine est importante dans la transmission des messages aux muscles du cerveau, donc la perte de dopamine entraîne la perte des fonctions motrices. Les médecins ne savent pas pourquoi ces motoneurones meurent, mais ils soupçonnent quelques facteurs qui jouent un rôle, tels que la génétique, les facteurs environnementaux comme les toxines et les corps de Lewy.
Il n’existe aucune thérapie autorisée par la FDA pour traitement de la maladie de Parkinson et le traitement courant est symptomatique. Il existe des substituts de la dopamine, de la carbidopa-lévodopa, des inhibiteurs de la MAO-B, des inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT), des anticholinergiques et de l’amantadine.
À propos de l’étude
L’essai sur les inhibiteurs de la cholinestérase pour la prévention des chutes à cause de la maladie de Parkinson (CHIEF-PD) est actuellement dans la troisième phase, pour laquelle ils ont récemment recruté leur premier patient. Les participants seront originaires de 26 hôpitaux à travers le Royaume-Uni, et ils doivent avoir eu une chute dans l’année avant cet essai.
Gitte Dawson est actuellement la seule participante et elle est très « intéressée par cette recherche ». Elle est tombée plusieurs fois depuis son diagnostic et espère que ce traitement pourra améliorer sa qualité de vie et celle des autres.
Cette étude est contrôlée contre placebo et durera un an. L’inhibiteur de la cholinestérase se présente sous forme de patch, ce qui rend l’administration simple. Il bloque la dégradation d’un neurotransmetteur appelé acétylcholine et corrige les déséquilibres dans le cerveau.
L’inscription de Gitte marque le début officiel de la troisième phase de cet essai, et les chercheurs sont très heureux de le voir commencer. Ils espèrent que ce traitement réussira, car il pourrait améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
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