Des médecins au Japon transplantent des cellules souches dans un nouveau-né âgé de six jours pour traiter la maladie du cycle de l’urée

Dans un article de Medical Xpress, les médecins japonais ont effectué la première greffe de cellules hépatiques (fabriquées avec des cellules souches embryonnaires) dans un nouveau-né. Le nourrisson de six jours a reçu un diagnostic d’une maladie du cycle de l’urée. Le trouble empêche le foie d’éliminer l’ammoniac toxique.

Le débat implique des problèmes éthiques à cause du fait que les cellules souches embryonnaires proviennent d’œufs fécondés. Alors que les donneurs de l’ovule fécondé consentent au processus, les embryons sont finalement détruits. Les problèmes éthiques doivent encore être résolus.

Attendre une transplantation hépatique

Une greffe de foie n’est généralement pas sûre jusqu’à ce qu’un nourrisson pèse environ six kg. Des mois d’attente pour la greffe auraient été fatals pour ce nouveau-né dont l’identité n’a pas été révélée.

Les donneurs de greffe sont rares. Les greffes qui réussissent nécessitent des médecins, des médicaments et des matériaux hautement spécialisés.

Bien que les cellules hépatiques soient généralement disponibles aux États-Unis et en Europe, où elles sont prélevées sur des donneurs dont le cerveau est mort, la réserve japonaise est limitée.

Il est donc difficile d’éviter les décès d’enfants japonais qui attendent des greffes de foie.

Le nouveau traitement par cellules souches n’est pas encore destiné à remplacer les greffes, mais les médecins estiment que ce succès présente une possibilité de recherches futures.

Le Traitement de transition du NCCHD

Les médecins du Centre national de la santé de l’enfant (NCCHD) au Japon ont décidé de tenter un « traitement de transition » pour le nourrisson.

Le NCCHD n’est qu’une des deux organisations au Japon autorisées à travailler avec des œufs fécondés dans le développement de nouveaux traitements. L’autorisation de travailler avec les œufs fécondés doit provenir des deux donneurs une fois leur traitement de fertilité terminé.

Les médecins ont injecté 190 millions de cellules hépatiques dans les cellules sanguines du foie du nourrisson. Les cellules ont été prélevées sur des cellules souches embryonnaires (cellules SE). Le communiqué de presse publié à une date ultérieure a confirmé que l’ammoniac sanguin du patient n’avait pas augmenté.

L’étape suivante a été la transplantation hépatique, qui a eu lieu plusieurs mois plus tard. Une personne ne peut pas vivre sans un foie, un organe qui remplit environ cinq cents fonctions.

Cependant, une partie du foie peut être utilisée pour une greffe car l’organe peut se régénérer. Le père du bébé a donné cette partie. La greffe a été un succès et le bébé est sorti de l’hôpital six mois après sa naissance.

Les chercheurs estiment qu’il existe une possibilité très encourageante pour une variété d’interventions à l’avenir avec cette approche.


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