Une nouvelle étude publiée par ACS Nano et menée par des scientifiques de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign a découvert une nouvelle façon de modifier les cellules souches. Cette étude a été menée par Marni Boppart et Hyunjoon Kong.

L’Ischémie

L’ischémie est un terme utilisé pour décrire un apport insuffisant de sang à tout organe ou partie du corps, mais il est couramment utilisé pour désigner spécifiquement un manque de sang dans le cœur. Cela peut être causé par des maladies des artères périphériques ou par des lésions des tissus corporels.

C’est une maladie difficile à traiter. Essentiellement, de nouveaux vaisseaux sanguins doivent se développer afin de fournir l’oxygène nécessaire.

Une solution à ce problème est les cellules souches. Elles aident à déclencher la formation de nouveaux vaisseaux sanguins ainsi qu’à diminuer l’inflammation dans le corps. Malheureusement, ces effets positifs ne durent pas longtemps. Les cellules souches cessent rapidement de produire les facteurs nécessaires à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Ces facteurs sont appelés facteurs paracrines. Les chercheurs de cette étude ont trouvé un moyen de motiver la production continue de ces facteurs.

L’Étude

Cette équipe de chercheurs a attaché du TNFa ou, facteur de nécrose tumorale a, aux cellules souches. Ce composé motive la production continue de facteurs paracrines. Ils ont utilisé des nanoparticules pour contenir le TNFa, puis ils les ont liés aux cellules souches.

Cette technique a été mise à l’étude en utilisant des modèles murins. De meilleurs niveaux d’oxygène et de flux sanguin ont été documentés, et ces effets étaient significatifs par rapport aux témoins. Les souris qui avaient subi le traitement ont pu marcher plus vite et voyager plus longtemps qu’avant le traitement.

On espère que cela deviendra une intervention simple que les patients ne subissent qu’une seule fois. Les médecins retirent le tissu adipeux, séparent les cellules souches souhaitées, ajoutent les nano-stimulateurs, puis les injectent au patient. Ils pensent que cette méthode serait meilleure que d’autres qui nécessitent le préconditionnement chimique des cellules souches. Ce préconditionnement peut avoir un impact sur la viabilité. De plus, la mise en culture peut prendre plus de 24 heures et n’a probablement pas d’effets à long terme.

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