Des chercheurs de Seelos Therapeutics organisent une étude animale pour évaluer le SLS-007, un traitement de la maladie de Parkinson. Selon un article de Parkinson’s News Today, cette étude est possible après des résultats positifs issus d’études in vitro.
À propos de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est un trouble évolutif qui affecte le système nerveux central (SNC). Il se caractérise par son effet sur le mouvement dans cinq phases différentes. À mesure que la maladie progresse, la gravité augmente.
- La première étape est caractérisée par des tremblements subtils d’un côté du corps.
- À la deuxième phase, les symptômes sont plus visibles, avec des tremblements et une rigidité des deux côtés du corps.
- La troisième phase provoque une perte d’équilibre et un mouvement lent.
- La quatrième phase rend impossible la vie autonome.
- La cinquième phase est la plus grave, car les patients ne peuvent ni se tenir debout ni marcher. Les hallucinations et les délires sont des symptômes courants de cette étape.
La maladie de Parkinson survient en raison de la mort de motoneurones, dont certains produisent de la dopamine. La dopamine est importante dans la transmission des messages aux muscles du cerveau, donc la perte de dopamine entraîne la perte des fonctions motrices. Une activité cérébrale anormale se produit lorsque ces neurones sont perdus. Les médecins ne savent pas pourquoi ces neurones moteurs meurent, mais ils soupçonnent quelques facteurs qui jouent un rôle, tels que la génétique, les facteurs environnementaux comme les toxines et les corps de Lewy.
À propos du SLS-007
Le SLS-007 a été créé à l’origine par des chercheurs de l’UCLA. Il est une famille de molécules connues sous le nom de bloqueurs de peptides, et il travaille en bloquant l’agrégation des protéines alpha-synucléine. Ces protéines jouent un rôle majeur dans la formation des corps de Lewy, qui sont des amas toxiques dans le cerveau. Les professionnels de la santé estiment que ces amas sont une cause sous-jacente de la progression de la maladie de Parkinson.
Cette thérapie a déjà été étudiée in vitro, ce qui signifie qu’elle a été évaluée en dehors d’un animal vivant. L’étude a prouvé que le SLS-007 était capable de ralentir la formation de corps de Lewy, ralentissant ainsi la progression de la maladie elle-même.
Ce sont ces données qui ont incité les chercheurs à passer aux modèles animaux. En utilisant un virus inoffensif pour transmettre le SLS-007, les chercheurs étudieront ses effets sur un modèle de souris transgénique. Certaines parties du traitement ont été étiquetées pour permettre à l’équipe de suivre ses effets. L’espoir est qu’il pourra protéger les neurones dopaminergiques. Les chercheurs évalueront également la pharmacodynamique, la pharmacocinétique et l’engagement ciblé.
On espère que ces résultats seront positifs, ce qui permettra au SLS-007 d’être développé davantage pour les essais sur l’homme. Comme les patients atteints de Parkinson font face à un manque de traitements, cette thérapie peut les donner une option viable.