Une Nouvelle mutation causant le syndrome hémolytique et urémique atypique a été découverte

Les chercheurs ont annoncé l’identification d’une mutation génétique spécifique pouvant conduire au syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa). Ce gène s’appelle DGKE et ne fait pas partie du système du complément. Ce système comprend plus de 20 protéines qui sont toutes impliquées dans la réponse immunitaire du corps.

Cela signifie que contrairement à la compréhension précédente, l’activation de ce système n’est pas toujours nécessaire pour un diagnostic de SHUa.

Cette étude a été publiée dans BMC Medical Genetics.

La Mutation

La mutation découverte par ce groupe a été nommée c.942C> G ou p.Asn314Lys. C’est le premier de ce type de variant qui est connu comme causant un SHUa, bien que d’autres mutations DGKE aient déjà été notées.

La protéine DGKE a de forts effets pro-coagulants, bien qu’elle soit une cause inhabituelle de la maladie.

L’équipe a comparé la protéine mutée et la forme naturelle de la protéine à l’aide d’un logiciel de prédiction ainsi que d’une analyse de structure en 3-D. Bien qu’ils notent que des recherches supplémentaires sont nécessaires, cette découverte est importante pour comprendre les manifestations génétiques du SHUa.

Le Cas

Cette étude a été menée par une équipe de l’Université d’Iran. On a pensé pour la première fois qu’un patient qui a maintenant 19 ans avait la maladie à 7 mois et demi. Cependant, ses facteurs de complément sont tous dans une gamme normale. L’équipe savait qu’elle avait une mutation DGKE mais la mutation spécifique était inconnue.

Le patient avait des lésions rénales et une anémie, ainsi qu’une faible numération de plaquettes. Ce sont tous des signes de SHUa.

Ses parents n’étaient pas atteints de la maladie, contrairement à sa sœur aînée. Malheureusement, sa sœur est décédée à l’âge de 7 mois à peine en raison de complications de la maladie.

Toute la famille a fait passer un séquençage complet de l’exome pour déterminer qui portait une mutation SHUa. Ses parents n’avaient pas de mutation du gène DGKE, mais la jeune fille de 19 ans en avait. C’étaient des mutations homozygotes, ce qui signifie qu’elle avait une copie du gène hérité de chaque parent.

Cette découverte a des implications importantes pour l’étude de cette maladie et le diagnostic des futurs patients.

Pour en savoir plus sur cette étude, cliquez ici.


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