Damian Green de l’Université de Washington est le chercheur principal d’un nouveau projet de recherche sur le myélome multiple. Ce projet arrive grâce à un accord de recherche entre le Fred Hutch Cancer Research Center et SpringWorks Therapeutics.

Nirogacestat

Ce projet étudie un inhibiteur de la gamma sécrétase (IGS) appelé Nirogacestat. C’est une petite molécule administrée par voie orale. On croit que cette thérapie pourrait aider à contrôler le BCMA et augmenter les chances de succès du développement de thérapies ciblées BCMA comme les radio-immunothérapies.

La thérapie travaille en perturbant le BCMA qui se trouve à la surface des cellules de myélome multiple. Des études précliniques ont montré qu’il était capable d’augmenter la densité de surface du BCMA sur les cellules cancéreuses. Dans le même temps, il a amélioré l’activité des thérapies ciblant le BCMA.

La GS clive Notch, qui est un complexe protéique qui joue un rôle essentiel dans l’activation des voies qui permettent aux tumeurs de se développer. En se clivant en BCMA, il permet la libération du domaine extracellulaire (DEC). Lorsque la GS est inhibée, le BCMA peut être préservé. Cela augmente la densité de la cible et réduit les niveaux de BCMA DEC soluble.

En combinant l’IGS avec une thérapie ciblée BCMA comme la thérapie cellulaire CAR T, les résultats peuvent être améliorés pour les patients. Les données cliniques ont montré l’efficacité de cette association dans le myélome multiple récidivant et réfractaire.

Nirogacestat a déjà reçu la désignation de « voie accélérée » de la FDA et la désignation de thérapie révolutionnaire pour les tumeurs desmoïdes réfractaires, ainsi que la fibromatose profonde. De plus, il a la désignation de médicament orphelin pour les tumeurs desmoïdes. La thérapie est toujours en essai clinique de phase 3 pour ce type de tumeur. La Commission européenne a autorisé son utilisation en tant que traitement du sarcome des tissus mous.

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