L’Efficacité du traitement de la maladie de Pompe améliorée par une « étiquette » moléculaire

Par Jodee Redmond du site In the Cloud Copy

Les résultats d’une étude récente publiée dans Pompe Disease News suggèrent qu’une « étiquette » moléculaire utilisée pour améliorer la distribution de la protéine acide-alpha-glucidodase (GAA) aux cellules a amélioré l’efficacité de la thérapie génique chez les souris atteintes de la maladie de pompe.

Quelle est la maladie de Pompe ?

La maladie de Pompe est une maladie génétique causée par l’accumulation d’un sucre complexe appelé glycogène dans les cellules du corps. Lorsque le glycogène s’accumule dans les tissus et les organes du corps (en particulier les muscles), leur capacité à fonctionner normalement s’altère.

La GAA est la protéine qui décompose normalement le glycogène (un sucre complexe) en une version plus simple (glucose). Chez une personne atteinte de la maladie de Pompe, cette capacité est limitée ou ne fonctionne plus.

Thérapie génique : une option de traitement pour la maladie de Pompe

Une option de traitement proposée est la thérapie génique. Dans ce traitement, la thérapie redonne au corps sa capacité à produire lui-même l’enzyme GAA. Pour atteindre cet objectif, les cellules reçoivent une copie fonctionnelle du gène GAA.

Pour distribuer la copie fonctionnelle d’un gène, un virus modifié est généralement utilisé comme vecteur. C’est ce qu’on appelle un virus adéno-associé (AAV). Un vecteur est un moyen de transporter le gène dans les cellules.

Un vecteur AAV ne fonctionne pas comme un virus standard. Il n’a pas de propriétés dangereuses susceptibles de rendre malade le destinataire, car elles ont été supprimées. Le gène souhaité est ajouté (dans le cas d’un patient atteint de la maladie de Pompe, GAA). Comme un virus, il intègre le gène dans les cellules du patient, lui fournissant une nouvelle copie saine de la GAA.

La thérapie génique peut être ciblée sur des tissus spécifiques du corps. Par exemple, certains patients ont des difficultés à respirer. Dans ce cas, la GAA peut être ciblée sur le diaphragme pour aider à améliorer la capacité respiratoire.

Une Étiquette GILT a été ajoutée à la protéine GAA

Les chercheurs impliqués dans la nouvelle étude ont créé une forme de thérapie génique qui a fourni les instructions pour une protéine GAA avec une « étiquette » moléculaire. Cette étiquette a été appelée une étiquette de ciblage lysosomal indépendante de la glycosylation (GILT).

L’étiquette GILT est une petite mise à jour de la protéine GAA qui est identifiée par d’autres protéines dans une cellule. Cet ajout facilite le processus de transport GAA vers le lysosome.

Les chercheurs ont ensuite comparé la GAA modifiée par étiquette GILT codée par la thérapie génique à la GAA non modifiée codée dans les langues de souris atteintes de la maladie de Pompe. Ils ont pu confirmer que les deux traitements augmentaient avec succès l’expression de la GAA dans la langue des animaux.

À ce stade précoce de la recherche, il est important de continuer à mettre l’accent sur le fait que l’étude a été réalisée sur des souris. Il est impossible de dire à ce stade si ces résultats auront un effet sur les options de traitement possibles pour les humains atteints de la maladie de Pompe à l’avenir. La thérapie génique n’a été administrée que par injection à la langue, et c’était la seule partie du corps examinée. Les chercheurs ont noté que différents moyens d’administration du traitement pourraient devoir être adoptés pour le rendre efficace chez l’homme.


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