Des Chercheurs découvrent des cellules uniques du système immunitaire possédant des propriétés uniques dans la sclérose en plaques

Selon un article de BioPortfolio, une équipe de scientifiques associée à l’Université de Zurich et d’autres ont fait une découverte remarquable qui pourrait révéler de nouvelles informations sur le mécanisme de la maladie de la sclérose en plaques, une maladie neurologique progressive causant des lésions nerveuses et une invalidité. Nous savons que la sclérose en plaques implique un mécanisme auto-immun dans lequel certaines cellules du système immunitaire attaquent les neurones et empêchent leur capacité de communiquer normalement entre elles ; cette nouvelle découverte nous aidera à comprendre cette nature de ces cellules.

À propos de la sclérose en plaques

La sclérose en plaques est une maladie neurologique caractérisée par une lésion de la gaine de myéline, un revêtement gras, isolant et protecteur qui enveloppe les cellules nerveuses et leur permet de communiquer efficacement. Bien qu’aucune cause précise n’ait été déterminée, la sclérose en plaques est considérée comme une maladie auto-immune dans laquelle un certain déclencheur, tel qu’une infection, peut amener le système immunitaire à attaquer par erreur des tissus sains. Le tabagisme et certaines variantes génétiques sont également considérés comme des facteurs de risque de la maladie. Les symptômes incluent une vision floue, une vision double, la cécité d’un œil, un engourdissement, des sensations anormales, une douleur, une faiblesse musculaire, des spasmes musculaires, une difficulté à parler et à avaler, une instabilité de l’humeur, une dépression, une perte de coordination et de la fatigue. Il existe un certain nombre de traitements disponibles contre la maladie, mais aucun traitement curatif. L’espérance de vie des patients est légèrement réduite. Pour en savoir plus sur la sclérose en plaques, cliquez ici.

Les Lymphocytes T auxiliaires

Les chercheurs se sont appuyés sur une technologie de pointe pour analyser ces cellules, notamment la cytométrie à haute dimension, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle. Les chercheurs ont découvert que les cellules aberrantes étaient un type de globule blanc appelé lymphocytes T auxiliaires. Ils présentent des caractéristiques distinctives, telles que des taux élevés de la protéine membranaire VLA4 et du récepteur de chimiokine CXCR4. De plus, les lymphocytes T auxiliaires produisent le GM-CSF, une cytokine étroitement liée à la neuroinflammation. Ces caractéristiques donnent à ces cellules à la fois la capacité de déclencher une réponse inflammatoire et la capacité d’agir sur le système nerveux.

Ces cellules étaient également associées au liquide céphalo-rachidien et aux lésions cérébrales qui apparaissent chez les patients atteints de sclérose en plaques. Les auteurs ont conclu que bien qu’il semble que ces lymphocytes T auxiliaires jouent probablement un rôle direct dans le mécanisme de la maladie, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer l’association.

Découvrez l’étude originale dans la revue scientifique Nature Medicine.


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