Le Contrôle des prix des médicaments ne devrait pas nuire à l’accès des patients atteints de maladies rares à ces traitements

Selon un article du Globe and Mail, le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés du Canada a annoncé le mois dernier que le prix des médicaments serait soumis à de nouvelles réglementations. Ces nouvelles règles devraient entrer en vigueur l’année prochaine. Malgré le fait que ces nouvelles règles devraient aider à réduire le coût des médicaments, certains groupes de patients atteints de maladies rares ont exprimé leurs inquiétudes sur le fait que ces réglementations pourraient compromettre le développement de nouveaux traitements pour les maladies rares. Cependant, un contrôle des prix raisonnable n’aura pas nécessairement un tel effet négatif.

Une Réglementation raisonnable devrait être bénéfique

Ces préoccupations semblent être un sujet de discussion pour les défenseurs des entreprises donateurs. La réglementation des prix seule ne suffit pas à rendre rentable un médicament efficace. Les craintes que les développeurs de médicaments cessent de mener des essais et de recruter des patients sont très probablement sans fondement. En fin de compte, les essais sur les maladies rares nécessitent souvent le recrutement de patients extérieurs au pays si une maladie est exceptionnellement rare, et le développeur a besoin d’un groupe de participants de grande taille pour collecter des informations utiles sur un médicament. C’est le seul moyen d’obtenir un médicament autorisé.

Nous devrions également tenir compte du fait que les sociétés pharmaceutiques peuvent réaliser des profits très importants grâce aux traitements de maladies rares, même après le coût de la recherche et du développement. En fait, les marges sont souvent près du double de celles des médicaments contre des maladies plus courantes. Même avec un contrôle des prix, les développeurs devraient toujours avoir la motivation nécessaire pour fabriquer de nouveaux médicaments contre les maladies rares aussi longtemps que des bénéfices sont réalisés.

Prix bas = meilleur accès

Un autre facteur que ces défenseurs des droits des personnes atteintes de maladies rares devraient prendre en compte est l’intérêt d’une meilleure réglementation des prix des médicaments. En fin de compte, le prix extrême a toujours constitué un obstacle à l’accès au traitement plus grand que les réglementations contrôlant les prix. Prenons, par exemple, le premier médicament contre la maladie de Gaucher, au prix de 250 000 dollars par an. Cela a été considéré comme acceptable car il s’agissait du premier traitement de la maladie, mais les prix n’ont que continué à grimper depuis, certains médicaments atteignant des millions de dollars pour un an de traitement.

De toute évidence, une surveillance diligente sera nécessaire pour comprendre l’impact des nouvelles règles sur le prix des médicaments, mais les défenseurs des droits des personnes atteintes de maladies rares devraient espérer que ces règles les aideront et ne nuiront pas à leur accès aux médicaments essentiels.


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