Les patients dans l’USI sont sous surveillance constante, avec un monitorage constant de leur tension artérielle, de leurs hémocultures et d’autres marques de laboratoire. Ces éléments aident les médecins à comprendre comment va le patient, s’ils ont besoin de plus d’attention, s’il faut un médicament différent ou comment va le traitement actuel. De nouvelles recherches montrent qu’une autre marque devrait être ajouté à la liste : les bactéries intestinales. Paul Wischmeyer et d’autres chercheurs s’emploient actuellement à découvrir le fonctionnement des bactéries intestinales, son impact sur la santé des patients dans l’USI et la manière dont elles peuvent être utilisées pour surveiller ces patients. Il a commencé à s’intéresser aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin pendant son adolescence et il s’intéresse aux bactéries intestinales depuis.
À propos des bactéries intestinales et de la recherche de Wischmeyer
Les humains sont composés de plus de cellules bactériennes que de cellules humaines et 99% du matériel génétique dans le corps humain est bactérien. En raison de la magnitude de la matière bactérienne chez l’homme, les bactéries jouent un rôle important dans la maladie. Wischmeyer a effectué des recherches sur les bactéries et son rôle dans le corps humain tout au long de sa carrière. Ses recherches ont pour but de découvrir quels changements arrivent dans le microbiote des bactéries intestinales quand un patient est atteint d’une maladie grave. Finalement, ils voudraient découvrir quels types de bactéries pourraient être réintroduits dans l’intestin pour traiter les maladies et quelle transplantation de probiotique synthétique ou de selles synthétiques pourrait aider à la croissance de bactéries et à la lutte contre les bactéries nocives qui accompagnent la maladie.
Suivant les grandes lignes des recherches utilisées par The American Gut Project, Wischmeyer et ses collègues ont recueilli des échantillons de patients gravement malades dans les USI aux États-Unis et au Canada pendant leur séjour à l’hôpital et après leur sortie. Comme les bactéries constituent une part si importante du matériel génétique chez l’être humain, les chercheurs ont avancé l’hypothèse qu’une partie de la diversité des types de bactéries serait perdue chez les patients très malades. Ils pensaient que cette perte de diversité dans le microbiote pourrait être corrélée à une maladie grave, voire même la prédire.
Ils ont découvert que les personnes en bonne santé possédaient des microbiotes très divers, une espèce bactérienne constituant entre 25 et 35% des bactéries. Chez les patients malades, une espèce de bactérie dominait le microbiote, composant environ 95% de la bactérie. Leur étude a révélé qu’une espèce de bactérie, Faecalibacterium, qui aide à nourrir et à protéger l’intestin, était absente des microbiotes de patients malades. Cette découverte suggère l’utilisation de cette bactérie comme méthode de traitement possible pour les patients dans l’USI. D’autres résultats de la recherche ont montré que le microbiote de certains patients avait changé pour être comme un microbiote néonatal ou comme celui d’un cadavre.
Recherches supplémentaires sur les bactéries intestinales
Wischmeyer dit qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches pour trouver plus de thèmes récurrents dans les bactéries intestinales, en particulier pour voir les liens qui existent entre elles et des maladies spécifiques. Il espère également que des recherches supplémentaires aideront à établir les bactéries intestinales comme moyen de traiter les personnes à l’avenir. Il espère que le suivi du microbiote des personnes deviendra une pratique courante dans les unités de soins intensifs, tout comme le suivi de la tension artérielle est la norme. Il pense que cette surveillance constante pourrait aider à détecter des infections non diagnostiquées ou des résultats défavorables. Parallèlement à l’utilisation de bactéries intestinales à surveiller, il estime qu’un traitement de restauration pourrait aider les patients à guérir plus rapidement et à rester en bonne santé après leur sortie.
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