Le sommet iPain de 2019 a eu lieu du 14 au 16 novembre. Patient Worthy a eu le privilège d’assister à cet événement et de le couvrir en direct sur les réseaux sociaux. Ce sommet était axé sur la douleur chronique et comment on peut aider les patients qui en souffrent. La douleur chronique elle-même est un symptôme et n’est généralement pas une maladie en soi, ni une maladie rare (comme c’est notre objectif la plupart du temps).
Les Maladies rares et la douleur chronique
Cependant, il existe des maladies et des troubles rares qui peuvent infliger une douleur chronique au patient. Un tel exemple est le syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Je me suis rappelé que plusieurs patients atteints de ce syndrome étaient présents au sommet et le Dr Phillip Getson a fait une présentation sur le syndrome douloureux régional complexe qui visait à informer les patients sur le syndrome et à les orienter vers des ressources de soutien et de traitement. Le but de cet article est de donner un aperçu de la maladie et de résumer certains des points sur lesquels le Dr Getson a insisté lors de son discours.
Qu’est-ce que le syndrome douloureux régional complexe ?
Le syndrome douloureux régional complexe, également connu sous le nom de dystrophie sympathique réflexe, est une maladie inhabituelle qui se caractérise par une douleur continue dans une zone donnée du corps qui est disproportionnée à toute anomalie ou blessure connue dans cette zone. La douleur est décrite comme profonde, courbaturée et avec une sensation de brûlure ou parfois de froide, avec une sensibilité cutanée élevée. D’autres symptômes incluent un gonflement et une transpiration anormaux près de la zone affectée ainsi qu’une amplitude de mouvement limitée, des changements dans la croissance des ongles ou des cheveux et des changements dans la couleur de la peau.
La maladie apparaît généralement à la suite d’un événement comme une blessure ou une opération chirurgicale dans la région touchée. Des stimulus arbitraires semblent déclencher des symptômes de douleur au fur et à mesure que le syndrome progresse, tels que des changements de température, d’humidité et de pression barométrique, ainsi que certains médicaments, un mauvais régime alimentaire et le stress.
Au-delà des changements régionaux et de la douleur, le syndrome douloureux régional complexe peut également infliger des symptômes systémiques tels que la gastroparésie, le syndrome du côlon irritable, les vomissements, les migraines, les problèmes de vision et les changements cutanés.
Le Traitement
Une variété de traitements peut être tentée pour ce syndrome. Il s’agit notamment de la chirurgie, de la kinésithérapie et de l’ergothérapie, de certains médicaments, de la gestion de la douleur interventionnelle, des perfusions et des dispositifs implantés. La kétamine peut être une partie importante du traitement pour certains patients et est recommandée pour la perfusion pendant la chirurgie car cela peut réduire la douleur et empêcher la propagation des symptômes à d’autres parties du corps.
Le Dr Getson recommande également aux patients d’essayer de suivre une routine d’exercices quotidiens de base (« tout ce que vous êtes physiquement capable / disposé à faire ») et recommande également l’utilisation de compléments comme le magnésium, le calcium, les probiotiques, les vitamines et l’huile de poisson. Il dit également d’éviter les ingrédients comme l’aspartame, certains additifs, les produits laitiers, la levure / gluten, la caféine, les glucides simples et les aliments de la famille des morelles (pommes de terre, tomates et aubergines).
Vous pouvez regarder la présentation du Dr Getson ici.
Pour en savoir plus sur le syndrome douloureux régional complexe, cliquez ici.
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