Le Nouvel ans rend les patients atteints de cancer du pancréas optimistes grâce au Lynparza, un traitement récemment approuvé

 

Selon un article du BioSpace, la FDA a récemment approuvé l’inhibiteur de PARP appelé Lynparza qui a été développé par Merck et AstraZeneca pour être utilisé comme traitement d’entretien pour les patients atteints de cancer du pancréas.

Un inhibiteur de PARP (poly ADP-ribose polymérase) est une thérapie ciblée qui inhibe la protéine de PARP trouvée dans certaines cellules cancéreuses du pancréas.

À propos de l’essai de phase 3 POLO

L’essai de phase 3 POLO (NCT02184195) a servi de base à l’autorisation par la FDA du Lynparza (olaparib) comme traitement d’entretien. L’essai a porté sur 154 patients adultes chez qui on a diagnostiqué un cancer du pancréas métastatique muté BRCA1 ou BRCA2 familial. Les deux mutations BRCA constituent un sous-groupe mineur de patients atteints de cancer du pancréas métastatique. Le Lynparza a montré une activité anti-tumorale significative dans ce sous-groupe.

Quatre-vingt-douze patients ont été traités par le Lynparza et soixante-deux ont reçu un placebo. Ces patients ont été sélectionnés parmi un total de 3315 patients.

Les critères d’éligibilité incluaient les patients dont le cancer était stable depuis seize semaines et qui avaient été traités par chimiothérapie à base de platine.

Les sujets ont été sélectionnés aléatoirement pour recevoir des comprimés soit du Lynparza en doses de 300 mg deux fois par jour soit d’un placebo.

Les patients qui ont reçu un traitement d’entretien du Lynparza dans l’essai POLO ont vu une réduction de quarante-sept pour cent de la progression de la maladie ou de la mort.

Les résultats n’étaient pas aussi significatifs avec le critère secondaire de survie globale. Les résultats intermédiaires de la survie globale ont montré 18,9 mois contre 18,1 mois pour le Lynparza contre le placebo.

Les résultats de tolérance et d’innocuité du Lynparza issus de l’essai POLO sont restés cohérents avec les essais précédents.

À propos du cancer du pancréas

Le cancer du pancréas est connu dans le monde entier comme un cancer majeur dangereux avec un taux de survie à cinq ans extrêmement faible.

Dans le monde, dans quatre-vingt pour cent des 460000 nouveaux cas de cancer du pancréas diagnostiqués en 2018, le cancer s’était déjà propagé (métastasé), laissant les patients avec moins d’un an de survie.

Le Lynparza bloque les dommages à l’ADN

AstraZeneca a annoncé que le Lynparza est actuellement le seul traitement autorisé pour cibler le cancer du pancréas métastasé.

Le Lynparza est la première thérapie à bloquer les dommages à l’ADN dans les tumeurs et les cellules, par exemple les mutations BRCA1 et BRCA2. Le gène BRCA joue un rôle majeur dans la réparation de l’ADN grâce à un mécanisme appelé réparation par recombinaison homologue (RRH). Une mutation du gène BRCA provoque une déficience en RRH et une perte du mécanisme de réparation.

Une autre façon de voir les choses est que les cellules utilisent la RRH pour une réparation précise des ruptures nocives se produisant sur les deux brins d’ADN. Ces ruptures sont largement connues sous le nom de cassures double-brin.

D’Autres indications du Lynparza

Le Lynparza a déjà été autorisé pour le traitement des cancers du sein et des ovaires. Le médicament est également à l’étude pour traiter un type rare de cancer de la prostate ainsi qu’un cancer de l’ovaire à un stade avancé.

Dans le temps, les patients qui étaient à un stade avancé de cancer du pancréas avaient un mauvais pronostic. Le Lynparza aide à améliorer ça.

 


C’est notre meilleur essaie pour traduire des infos sur les maladies rares dans votre langue. Nous savons qu’il est possible que cette traduction ne saisisse pas avec précision toutes les nuances de votre langue maternelle, donc si vous avez des corrections ou des suggestions, veuillez nous les envoyer à l’adresse suivante : [email protected].

Rose Duesterwald

Rose Duesterwald

Rose became acquainted with Patient Worthy after her husband was diagnosed with Acute Myeloid Leukemia (AML) six years ago. During this period of partial remission, Rose researched investigational drugs to be prepared in the event of a relapse. Her husband died February 12, 2021 with a rare and unexplained occurrence of liver cancer possibly unrelated to AML.

Share this post

Follow us