Chercher la cause de la maladie pulmonaire pour ceux qui sont atteints de l’arthrite juvénile idiopathique

 

Selon un récent article de la revue de fin d’année 2019 de MedPage Today, le nombre de maladies pulmonaires potentiellement mortelles chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) a augmenté.

L’AJI se caractérise par une forte fièvre, une inflammation autour des tissus protecteurs d’un organe (serositis) et une éruption cutanée. Bien qu’elle soit une maladie rare, l’AJI est responsable d’environ 75% des décès dus à l’arthrite chez les enfants.

Des Médicaments biologiques : un début impressionnant

Il y a une quinzaine d’années, les médecins ont commencé à traiter les patients atteints d’AJIs par des médicaments biologiques produits avec des composants d’organismes vivants. Des améliorations ont été observées chez soixante-quinze pour cent des patients.

Les impressionnants médicaments biologiques comprenaient l’inhibiteur de l’IL-6 tocilizumab et les inhibiteurs de l’interleukine IL-1 anakinra et canakinumab.

À propos du réseau des cytokines

La Dr Elizabeth Mellins de l’Université de Stanford a co-écrit un article sur le tocilizumab et le canakinumab pour le New England Journal of Medicine en 2012. La Dr Mellins a déclaré que ces médicaments représentaient une toute nouvelle ère pour le traitement contre l’AJI.

Cependant, elle a prévu d’autres chercheurs que des complications rares peuvent survenir dans le réseau des cytokines où un déséquilibre peut se produire en raison de blocages de cytokines.

Les cytokines sont des molécules de signalisation qui régularisent l’inflammation, l’immunité et d’autres processus cellulaires qui forment le réseau des cytokines.

Un article publié en 2013 a renforcé la théorie de la Dr Mellin. Vingt-cinq patients présentant divers symptômes de maladie pulmonaire ont été étudiés. Depuis lors, d’autres études ont montré l’impact sérieux du blocus IL-1.

L’hypertension artérielle pulmonaire et les lésions pulmonaires causées par des maladies pulmonaires interstitielles faisaient partie de ces études. La plupart des dommages causés par la maladie pulmonaire interstitielle sont irréversibles et s’empirent avec le temps.

Le taux de mortalité a atteint environ soixante-dix pour cent quand il approchait du cap des dix mois après le diagnostic de maladie pulmonaire chez les patients.. Une fois qu’un taux de mortalité aussi élevé est devenu évident, la Dr Mellins a entrepris de signaler ces résultats à d’autres membres de la profession médicale.

Les produits biologiques sont devenus suspects en raison du moment de leur utilisation et de la découverte simultanée de taux de mortalité élevés. Pourtant, ces facteurs peuvent être totalement indépendants et de coïncidence.

À propos du syndrome d’activation macrophagique (SAM)

Le SAM est un trouble parfois mortel qui affecte environ dix à quinze pour cent des patients atteints d’une maladie pulmonaire. Le SAM peut entraîner des chocs cytokiniques et une inflammation grave. Le tocilizumab, un médicament biologique, semble réduire le nombre de cas du SAM.

Les chocs cytokiniques sont des réponses immunitaires exagérées causées par la croissance rapide de cellules tueuses naturelles ou de cellules T activées par des macrophages infectés. Les chocs cytokiniques, à moins qu’ils soient traités immédiatement, peuvent être fatales.

Un Lien possible avec la mort de cinq patients

Le tocilizumab fait actuellement l’objet d’une enquête en raison du décès de cinq patients qui est arrivé au cours de l’essai clinique TENDER.

Le Dr Michael Ombrello de l’Institut national de l’arthrite a noté que l’AJI avait été identifiée il y a plus de 120 ans. Il se demande donc pourquoi ces complications n’ont été reconnues qu’au cours de la dernière décennie.

Le Dr Peter Nigrovic de Boston a souligné l’urgence et le défi de transformer le tocilizumab en un traitement biologique sûr contre l’AJI.

Les Produits biologiques sont méticuleusement testés

La Dr Mellins et ses associés ont depuis publié une étude portant sur soixante et un patients. Quarante-six de ces patients présentaient des symptômes très inhabituels.

Ce groupe avait été exposé aux inhibiteurs d’IL-1 et d’IL-6. Parmi ces enfants, le taux de survie à cinq ans n’était que de 42%.

Les données des enfants ont été comparées aux données de 471 patients atteints d’AJI du registre CARRA. Par rapport aux patients du registre CARRA, les patients atteints de cancer du poumon avaient un taux de survie significativement plus faible avec 159 décès sur une période de six ans. Beaucoup de ces enfants avaient un chromosome de trisomie 21 qui peut provoquer des réactions indésirables aux médicaments.

La Maladie pulmonaire : des explications possibles

Plusieurs hypothèses ont été présentées pour expliquer ce problème mortel que la Dr Mellins décrit comme le lien entre l’inhibition de l’IL-1 et IL-6 et la maladie pulmonaire.

  • Une étude d’enfants atteints d’AJI qui ont développé une réaction d’interféron de type I en relation avec l’anakinra
  • Une étude a suggéré que les patients prenant l’anakinra ont eu une réponse aux interférons de type I et II
  • Les modèles murins montrent que la régulation positive de l’interféron peut provoquer une réaction similaire à l’inflammation pulmonaire
  • Les inhibiteurs de cytokines peuvent influencer le réseau des cytokines, ainsi l’enfant peut être sensible à d’autres cytokines.

La Dr Mellins a expliqué qu’il existe de nombreuses façons dont les inhibiteurs pourraient augmenter la vulnérabilité aux maladies pulmonaires. Elle est actuellement d’avis que de nombreux facteurs peuvent être impliqués et devraient être étudiés.

La Dr Mellins et ses associés ont récemment vu plus de cinquante nouveaux cas de patients atteints d’AJI qui ont développé une maladie pulmonaire. Elle a également vu des rapports de la FDA sur des troubles pulmonaires adultes inhabituels lorsque des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde étaient traités par des inhibiteurs de l’IL-1 et de l’IL-6.

Pourtant, la Dr Mellins souligne l’utilité de ces médicaments pour les enfants qui ont été touchés par des manifestations pulmonaires.

Le Dr Ombrello était d’accord et a ajouté que jusqu’à présent, aucune étude n’a montré de preuve d’un lien entre la maladie pulmonaire chez ceux qui sont atteints d’AJI et les thérapies anti-cytokines. Il a dit que jusqu’à ce que cela se produise, l’approche thérapeutique contre l’AJI ne doit pas être modifiée.


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