Étude : le rôle de l’hypothalamus dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Les professionnels de santé étudient les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) depuis de nombreuses années dans le but de les comprendre. Maintenant, il y a eu une percée, car des chercheurs de l’hôpital pour enfants de Philadelphie (CHOP) ont découvert un lien entre l’hypothalamus et les MICI.

À propos des MICI

La maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) est un terme générique utilisé pour un groupe de troubles qui impliquent une inflammation chronique de l’appareil digestif. Ce groupe comprend des troubles tels que la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. La cause exacte des MICI est inconnue, mais beaucoup soupçonnent qu’elles sont liée à un dysfonctionnement du système immunitaire. Les professionnels de santé soupçonnent qu’une réponse anormale du système immunitaire est déclenchée lorsqu’il tente de combattre des virus ou des bactéries, ce qui amène le système à attaquer les cellules de l’appareil digestif.

Bien que la cause soit inconnue, il existe des facteurs de risque connus pour entraîner ou aggraver la maladie. Ces facteurs comprennent l’alimentation, le stress, les cigarettes et les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens. L’âge est un autre facteur, car la majorité des personnes reçoivent un diagnostic de MICI avant l’âge de 30 ans. Cette maladie affecte principalement les Blancs, et les personnes d’origine juive ashkénaze courent un risque encore plus élevé. Si une personne a des antécédents familiaux de MICI, la probabilité qu’elle développe cette maladie est plus élevée. L’implantation géographique peut également affecter les MICI, les personnes vivant dans les pays industrialisés ou les climats nordiques ayant plus de chances de la développer.

Les symptômes de la maladie inflammatoire chroniques de l’intestin varient en fonction de l’emplacement et de la gravité de l’inflammation. De nombreuses personnes connaissent des périodes de symptômes actifs suivies de périodes de rémission. Ces symptômes actifs comprennent la diarrhée, la fièvre, la fatigue, des douleurs abdominales, des crampes, du sang dans les selles, une perte d’appétit et une perte de poids non intentionnelle. La recherche d’un traitement est importante car les complications de cette maladie comprennent le cancer du côlon, les caillots sanguins, la cholangite sclérosante primitive et l’inflammation des yeux, des articulations et de la peau.

L’Hypothalamus et les MICI

Les professionnels de santé soupçonnaient que l’hypothalamus était lié aux MICI après avoir vu la corrélation entre le stress et la dépression et les MICI. Armés de recherches antérieures sur les troubles de l’humeur et cette maladie rare, ils ont lancé une nouvelle étude.

Ils ont utilisé la cartographie du génome en 3D et des études d’association à l’échelle du génome afin de mener l’étude, leur première étape étant trouver la corrélation génétique entre les MICI et la dépression. Ils ont découvert que les deux avaient un lien étroit, les neurones de type hypothalamique (NH) jouant un rôle dans les deux. À partir de là, ils ont commencé à rechercher des voies qui jouent un rôle dans les MICI et ont avaient des NH.

Cet effort a entraîné la découverte de 25 gènes associés aux NH qui augmentent également le risque de développer une MICI. Onze de ces gènes ont déjà des fonctions connues dans le cerveau, qu’il s’agisse d’encoder le stress ou d’un autre rôle. Dans l’ensemble, les chercheurs ont conclu que le stress et la dépression, qui sont directement liés à l’hypothalamus, peuvent prédisposer une personne aux MICI.

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