Étude : le lien entre l’obésité, les maladies pulmonaires et l’hypertension pulmonaire chez les patients ayant subi une transplantation

Les États-Unis font face à une épidémie d’obésité. Il est donc essentiel de comprendre la distribution de la graisse corporelle et son effet sur le traitement.

Un article récent dans Healio suggère que la composante hormonale de la graisse corporelle (tissu adipeux viscéral), présente certaines caractéristiques qui ont une influence sur divers processus dans le corps. Si les niveaux sont anormalement élevés, on parle d’obésité viscérale.

Le tissu adipeux viscéral est associé à plusieurs troubles médicaux, à savoir les maladies cardiovasculaires, le syndrome métabolique et les tumeurs malignes du sein, de la prostate et du côlon.

Un Risque élévé

Le tissu adipeux est un tissu conjonctif dont la fonction principale est de stocker « l’énergie » lipidique. Une étude récente a révélé que les patients évalués pour une transplantation pulmonaire étaient considérés comme présentant un risque accru d’hypertension pulmonaire (pression artérielle élevée affectant les artères) en raison du tissu adipeux thoracique viscérale dans le thorax inférieur (cavité thoracique).

Une Analyse transversale

Un humain a plusieurs couches de peau. La couche externe est l’épiderme. Le tissu conjonctif irrégulier lâche contenant des cellules graisseuses, juste sous l’épiderme, est le tissu sous-cutané.

L’un des objectifs de recherche de l’étude était d’examiner l’association du tissu adipeux sous-cutané, du tissu adipeux viscéral thoracique (profond) et de l’hypertension pulmonaire.

399 patients qui devaient subir une transplantation pulmonaire ont été évalués. Les patients ont reçu un diagnostic de BPCO, de pneumopathie interstitielle, d’hypertension artérielle pulmonaire, de sarcoïdose et d’autres maladies pulmonaires.

Il faut noter que 34% des patients de l’étude ont reçu un diagnostic d’hypertension pulmonaire.

Le terme « interstitiel » décrit de nombreux troubles pulmonaires souvent causés par des années d’exposition à l’amiante et à d’autres matières dangereuses. La polyarthrite rhumatoïde et d’autres maladies auto-immunes sont également considérées comme une cause de ces maladies pulmonaires.

La plupart de maladies pulmonaires interstitielles provoquent des cicatrices du tissu pulmonaire qui créent par la suite une incapacité à fournir suffisamment d’oxygène dans la circulation sanguine. Il est généralement irréversible. Certains médicaments peuvent ralentir sa progression, mais une transplantation pulmonaire est généralement considérée comme une option.

La sarcoïdose, une maladie qui provoque la croissance de minuscules cellules inflammatoires dans la plupart des parties du corps, affecte le plus souvent les poumons et les ganglions lymphatiques.

Après la transplantation

L’obésité a été associée à un risque plus élevé de dysfonction primaire du greffon après la transplantation pulmonaire. On ne sait pas s’il existe un lien entre un site de tissu adipeux (stockage des graisses).

Les chercheurs de l’étude sur la composition corporelle de la transplantation pulmonaire ont conclu que c’est l’obésité sous-cutanée, et non viscérale, qui crée un risque accru de dysfonction primaire du greffon après une transplantation pulmonaire.

Des Recherches sont en cours

Des recherches supplémentaires sont en cours pour une meilleure compréhension des résultats de cette étude et pour personnaliser les thérapies pour les patients.


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