Injecter le paludisme humain aux moustiques fait progresser les recherches

Quand vous pensez au paludisme, les moustiques sont-ils la première image qui vous vient à l’esprit ? Bien qu’un parasite microscopique, Plasmodium falciparum, soit responsable du paludisme, les moustiques sont souvent les vecteurs, portant et transmettant l’infection par les piqûres. Mais maintenant, les chercheurs rendent coup pour coup. Selon Medical XPress, des chercheurs du WRIM en Afrique du Sud infectent artificiellement les moustiques par le paludisme humain pour aider faire des recherche et pour aider à déterminer les traitements potentiels ou les options de développement de médicaments. Vous pouvez voir l’étude complète et les recherches publiées dans Nature Communications.

Les Recherches

Bien qu’il existe actuellement des options de traitement disponibles pour les patients atteints de paludisme, elles ne protègent souvent pas contre la transmission. Au contraire, elles ciblent le parasite à un certain stade de la vie. De plus, les options de traitement actuelles développent souvent une résistance aux médicaments. Les chercheurs voulaient voir s’ils pouvaient trouver qu’un médicament spécifique était un chémotype, ce qui empêcherait la transmission des moustiques aux humains, et vice versa.

Au cours de leur étude, les chercheurs ont évalué 400 composés chimiques différents de la boîte de réponse à la pandémique de Medicines for Malaria Venture. Ils comprennent 400 molécules thérapeutiques diverses conçues pour cibler une variété de champignons, virus et bactéries. Tant que les chercheurs partagent les données dans les 2 ans, la boîte de réponse à la pandémie, et ses molécules, sont gratuites. Ce type de recherche est crucial car trouver des composés médicamenteux spécifiques qui non seulement arrêteront la transmission, mais permettront une distribution de masse, est souvent la partie la plus difficile et la plus coûteuse du processus.

Après avoir identifié les composés les plus efficaces sur les parasites de stade avancé qui sont déjà dans le sang, les chercheurs ont nourri les moustiques avec du sang traité par les composés. Les chercheurs sont toujours en train de tester pour voir si ceux qui ont reçu ce sang ont eu des résultats différents de ceux qui ont reçu du sang sans les composés.

Bien que cette recherche semble prometteuse, des recherches supplémentaires, des études de laboratoire et d’autres activités doivent être effectuées avant que des résultats concrets puissent être vus.

Le Paludisme

Bien que le paludisme soit largement transmis par les moustiques, il peut être transmis par d’autres moyens : transfusions sanguines, naissance (de la mère à l’enfant) ou partage d’aiguilles. Cette maladie est plus fréquente en Haïti, en République dominicaine, en Asie, en Nouvelle-Guinée et dans divers pays africains. Cependant, il est beaucoup plus rare aux États-Unis, avec seulement environ 1 700 cas par an. Les symptômes comprennent :

  • Fortes fièvres
  • Anémie
  • Hypoglycémie
  • Symptômes grippaux, tels que frissons ou sueurs nocturnes
  • Difficulté à respirer
  • Nausée et vomissements
  • Douleurs musculaires, thoraciques et abdominales
  • Fatigue extrême
  • Insufficance organique

Sans traitement, le paludisme peut être mortel. Cependant, au moins 8 pays africains ont indiqué que la lutte contre le paludisme est leur priorité quant aux objectifs politiques. On espère donc qu’à l’avenir, la transmission sera considérablement réduite. Cliquez ici pour en savoir plus sur le paludisme.


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Jessica Lynn

Jessica Lynn

Jessica Lynn has an educational background in writing and marketing. She firmly believes in the power of writing in amplifying voices, and looks forward to doing so for the rare disease community.

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