Selon un article publié à l’origine dans CBC News, au Canada, on choisit de nouveaux paramètres pour le suicide médicalement assisté, qui a été légalisé en 2016. Depuis la légalisation, 6 700 Canadiens ont utilisé le service et ont choisi de mettre fin à leur vie en raison de problèmes de santé.
La Législation de 2016
Selon la législation actuelle, le droit à cette décision énormément importante est pour ceux qui ont une raison d’écourter à la vie et qui ne perdront pas beaucoup de temps en faisant cela. Cela a été créé sous un gouvernement progressiste qui a décidé que seuls ceux qui s’attendaient à une mort naturelle dans un avenir « raisonnablement proche » pouvaient choisir le suicide médicalement assistée. Cependant, il y avait une affaire judiciaire dans les tribunaux du Québec impliquant deux patients atteints d’infirmité motrice cérébrale, qui ont par conséquent passé leur vie paralysée et avec une scoliose grave. Le gouvernement conservateur veut utiliser cette affaire pour contester ce paramètre initial dans le but d’élargir la population éligible pour inclure ceux qui n’ont peut-être pas de date de décès inévitable mais vivent encore dans un état insupportable.
Les Changements proposés
Avant de choisir les détails des changements cette semaine, ils utilisent des sondages en ligne pour recueillir l’opinion populaire sur les populations qui nécessitent cette option. Les populations qui font l’objet de ce débat comprennent les personnes qui ont moins de 18 ans jugées suffisamment mûres pour prendre en charge une décision aussi grave, les personnes atteintes d’une maladie mentale et celles qui souhaitent présenter une demande tôt pour donner leur consentement dans des circonstances où elles pourraient ne plus avoir la capacité.
Quoi qu’il en soit, la politique était à l’étude cette année. Justin Trudeau, le premier ministre, s’est engagé à réaliser les mises à jour de sa campagne électorale et d’autres juges ont fait circuler différentes conceptions et idées autour d’où il faut fixer les limites. Cependant, la Cour supérieure du Québec a maintenant créé un défi spécifique que le reste du pays a six mois pour traiter. Ils sont en train de consulter des experts, des officiels de la santé et de l’inclusion des personnes handicapées et le public canadien.
Le ministre de la Justice et garde des sceaux du Canada, David Lametti, a déclaré à ce sujet que : « L’aide au suicide est un problème profondément complexe et personnel pour de nombreux Canadiens. Les consultations que nous lançons aujourd’hui nous permettront d’entendre directement les Canadiens et de les laisser nous guider ».