Selon un article de BioPortfolio, AstraZeneca et Merck ont récemment annoncé les résultats d’un essai clinique de phase 3 portant sur l’olaparib (commercialisé sous le nom de LYNPARZA®) pour le traitement contre le cancer du pancréas métastatique type BRCA muté. L’essai utilisait l’olaparib, un inhibiteur de la PARP, comme traitement de première intention pour les patients atteints d’un cancer du pancréas et dont la maladie n’avait pas évolué depuis le traitement par chimiothérapie à base de platine. L’essai a indiqué que le médicament pourrait constituer un traitement efficace contre le cancer du pancréas type BRCA muté.
À propos du cancer du pancréas
Le cancer du pancréas est l’une des formes les plus dangereuses de cancer. La maladie affecte le pancréas, un organe glandulaire situé derrière l’estomac. Le cancer du pancréas est si dangereux en partie parce qu’il produit rarement des symptômes visibles jusqu’à ce qu’il atteigne un stade avancé et commence à s’étendre. Cependant, même détectés plus tôt, il est difficile de traiter efficacement. Les facteurs de risque de cancer du pancréas sont : être homme, la vieillesse, l’ascendance afro-américaine, les antécédents familiaux, le tabagisme, l’obésité, le diabète, la pancréatite chronique et une alimentation riche en viande rouge, en viande transformée ou cuite à très haute température. Les symptômes incluent la dépression, la douleur abdominale supérieure, la jaunisse, le diabète, la constipation, la perte de poids et la perte d’appétit. Les approches thérapeutiques de ce cancer incluent la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Même avec un traitement lourd, le cancer du pancréas revient presque toujours. Le taux de survie à cinq ans n’est que de cinq pour cent. Pour en savoir plus sur le cancer du pancréas, cliquez ici.
Les Résultats de l’essai
Les résultats de l’essai indiquent que le traitement par l’olaparib a pu avoir un impact substantiel sur la survie sans progression chez les patients qui l’utilisaient. La thérapie a permis de réduire le risque de progression de la maladie ou de décès de 47%. Cela a abouti à une survie sans progression médiane de 7,4 mois, contre seulement 3,8 mois avec le placebo. 34% des patients étaient toujours sans progression après un an ; cette proportion est tombée à 22% après deux ans.
Compte tenu des faibles taux de survie à long terme du cancer du pancréas (surtout quand il commence à s’étendre), ces résultats sont très encourageants. Les résultats soulignent également qu’il est essentiel que les médecins et les patients sachent si leur cancer est lié à une mutation du gène BRCA, car cela pourrait élargir la gamme des options de traitement pouvant avoir un impact considérable sur la survie.
L’olaparib est actuellement autorisé dans de nombreux pays pour le traitement contre d’autres cancers liés aux mutations de BRCA, tels que le cancer du sein métastatique et le cancer de l’ovaire avancé.
