Une Étude récente montre que les CCIP sont utilisés excessivement chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique

L’Insuffisance rénale chronique

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie rare qui se définit comme des blessures rénales durables et progressives. Les reins sont responsables de la filtration des déchets et des liquides du corps. Aux stades avancés de la maladie, l’accumulation de déchets et de liquides en excès peut entraîner des complications majeures pour la santé, telles qu’une insuffisance rénale.

Les symptômes de l’IRC comprennent la jaunisse, les nausées, les maladies du foie, l’hypertension artérielle, les problèmes de sommeil, le retard de croissance, les carences en vitamines, etc. Le traitement peut inclure des médicaments contre l’hypertension, le cholestérol, l’anémie, et aussi des diurétiques et des suppléments de vitamines. Ces thérapies peuvent aider à contrôler les symptômes, à réduire les complications et à ralentir la progression de la maladie. Si l’état atteint la « phase terminale », une dialyse ou une greffe de rein peut être nécessaire.

Une étude récente a montré que de nombreux patients atteints d’insuffisance rénale chronique de modérée à avancée reçoivent des cathéters centraux inséré par voie périphérique (CCIP) à l’hôpital. Cependant, les directives générales de la CKD ne recommandent pas l’utilisation des CCIP chez les patients atteints d’IRC. La Société américaine de néphrologie recommande de consulter un néphrologue avant d’utiliser les CCIP chez les patients entre les stades 3 et 5. Cette consultation, si elle est utilisée, pourrait aider les professionnels de la santé à déterminer quels patients bénéficieraient d’un CCIP et quels patients ne devraient pas en recevoir un.

L’Étude

L’étude a examiné des patients avec des CCIP dans le Michigan Hospital Medicine Safety Consortium. 3,4% de tous les patients recevant des CCIP avaient également une hémodialyse (HD).

Pour la HD, le choix préféré est une fistule artérioveineuse. Cependant, cette procédure a beaucoup plus de chances de réussir si le patient atteint d’IRC n’a pas déjà eu un CCIP ou un autre cathéter veineux central.

Les patients en USI avec un CCIP étaient 5,6% plus susceptibles de subir des complications majeures. Les patients du service médical avec un CCIP étaient 3,5% plus susceptibles de connaître des complications majeures. Entre les deux groupes, le taux de complications global était à peu près le même.

Malheureusement, les chercheurs de cette étude n’ont pas pu déterminer l’autorisation par le néphrologue du positionnement du CCIP. Ceci est une limitation de cette enquête.

Cependant, les chercheurs ont conclu que les lignes directrices devaient être mises en œuvre et que des stratégies alternatives devaient être proposées afin de mieux servir les patients atteints d’IRC. En fin de compte, l’éducation est la clé pour améliorer les résultats pour cette population de patients. Un apprentissage et un engagement accrus des non-néphrologues pourraient faire une différence dans la vie des patients.

Cette étude a été publiée dans les Annals of Internal Medicine, mais on peut également en lire plus ici.


C’est notre meilleur essaie pour traduire des infos sur les maladies rares dans votre langue. Nous savons qu’il est possible que cette traduction ne saisisse pas avec précision toutes les nuances de votre langue maternelle, donc si vous avez des corrections ou des suggestions, veuillez nous les envoyer à l’adresse suivante : [email protected].

Follow us