Une Étude révèle de nouveaux facteurs de risque pour les lésions organiques à cause de la sclérodermie

Selon un article paru dans Scleroderma News, une étude récente a identifié une foule de facteurs de risque pouvant augmenter la probabilité que le patient présente des dommages progressifs aux organes. L’identification de ces facteurs représente un progrès critique dans la compréhension de la maladie et permettra aux soignants d’identifier les patients les plus à risque et de prendre les mesures prophylactiques appropriées.

À propos de la sclérodermie

La sclérodermie, également appelée sclérodermie systémique, décrit un groupe de maladies auto-immunes pouvant avoir des effets systémiques dans les cas les plus graves. On pense que le mécanisme de cette maladie est une réponse auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque par erreur les tissus corporels. Parmi les facteurs pouvant contribuer à déclencher la réponse auto-immune, on peut citer les mutations des gènes HLA et l’exposition à certains matériaux, tels que certains solvants, les alcools blancs, les cétones et la silice. Les symptômes sont vastes et systémiques, y compris l’insuffisance rénale, la dysfonction érectile, la fatigue, les accidents vasculaires cérébraux, les maux de tête, les douleurs faciales, l’insuffisance cardiaque congestive, les anomalies cutanées, l’hypertension artérielle, les douleurs thoraciques, l’indigestion, etc. Les traitements sont variés et dépendent des symptômes, mais la plupart des patients prennent des médicaments pour tenter de supprimer la réponse auto-immune. Dans les cas graves, l’espérance de vie est d’environ 11 ans. Pour en savoir plus sur la sclérodermie, cliquez ici.

À propos de l’étude

L’équipe internationale de scientifiques a fait usage des données de la base de données EUSTAR, qui comprenaient des données d’environ 15 000 patients atteints de sclérodermie. Les chercheurs ont identifié les facteurs de risque de lésion organique, notamment l’âge avancé, des taux élevés de protéine C-réactive (CRP), la faiblesse musculaire, les ulcères digitaux actifs et la cicatrisation du tissu pulmonaire.

L’équipe a concentré son attention sur 706 patients qui avaient eu leur première évaluation en 2009 ou plus tard et qui avaient fait l’objet d’un suivi ou étaient décédés neuf à quinze mois plus tard. Les chercheurs ont découvert que le risque de progression de la maladie pour l’ensemble de la population était vers 32,2%, mais que ce taux avait grimpé à 74,5% chez un patient présentant tous les facteurs de risque énumérés.

Les scientifiques ont déclaré que ces résultats pourraient non seulement avoir des conséquences sur le traitement, mais pourraient également contribuer à la conception d’essais cliniques futurs axés sur la sclérodermie.

Découvrez l’étude originale ici dans la revue scientifique Annals of the Rheumatic Diseases.


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