Par Jack Gerard du site In The Cloud Copy.
Travis Allen, de Lisbon, à l’état d’Iowa, était un peintre qui s’est spécialisé dans les œuvres hyperréalistes. Malheureusement, une maladie auto-immune rare lui a volé la vue à l’âge de 47 ans. Allen n’a cependant pas renoncé à son art. Même s’il peut sembler que perdre la vue serait la fin d’une carrière artistique, le frein a conduit à une évolution de l’art d’Allen d’une manière à laquelle il n’aurait jamais pensé.
Perdre sa vue
Bien qu’Allen n’ait pas complètement perdu sa vision jusqu’à la fin de la quarantaine, il a d’abord remarqué que sa vision n’était plus comme elle était au milieu de la trentaine. Environ 10 ans auparavant, il avait subi une chirurgie oculaire au laser pour corriger ses problèmes de vision existants, car les produits chimiques avec lesquels il travaillait lors de la peinture de motos avaient endommagé les verres de ses lunettes. Lorsqu’il a remarqué que la vision dans l’un de ses yeux n’était pas tout à fait correcte, il a choisi de refaire l’opération. Malheureusement, cette fois, l’opération a été inefficace.
À ce stade, il a subi une IRM et d’autres tests pour essayer de découvrir ce qui causait sa vision dégradante. Les médecins n’ont pas pu identifier la cause de ses problèmes oculaires et, au bout de cinq ans, sa vision s’est tellement diminuée qu’il a perdu son emploi comme ferronnier. Avec le temps, il a perdu la capacité de voir les couleurs et les détails fins ; tout paraissait gris sans distinction. Il s’avère qu’il souffrait d’une maladie connue sous le nom de dystrophie des cônes qui, avec le temps, tue les cellules de l’œil qui distinguent la couleur. Une centaine d’autres cas seulement ont été diagnostiqués et étudiés.
Changer sa matière
Allen a arrêté de peindre des motos en 2011 parce qu’il n’était pas capable de voir les fins détails de son travail. Il a peint au pistolet un certain nombre d’autres choses en plus des motos, et avait auparavant travaillé sur la toile également. Sans être en mesure de voir les couleurs et les détails de son travail, il n’a pas pu suivre ses aspirations de peinture précédentes ; au lieu de cela, il a commencé à travailler avec de nouvelles matières tels que l’argile pour créer des sculptures et ajouter des caractéristiques tridimensionnelles à des peintures plus abstraites. En redécouvrant son art et en l’adaptant à une matière avec lequel il peut travailler, Allen a réussi à retrouver le chemin d’une dépression de trois ans.
Développer une nouvelle façon de travailler
Pour faciliter son art, Allen apprend le braille et sa maison et l’atelier attenant sont méticuleusement organisés pour s’assurer qu’il puisse les naviguer sans incident malgré qu’il ne puisse pas voir. Il se heurte toujours à des choses ou trébuche à l’occasion, mais il vit seul et utilise la technologie à commande vocale et diverses technologies d’assistance pour maintenir sa qualité de vie. Le soutien de la famille et des amis joue également un rôle clé dans sa nouvelle vie, à la fois pour la compagnie et pour lui dire les détails du travail qu’il fait afin qu’il puisse faire les ajustements nécessaires. Il a également un chien pour lui tenir compagnie, et l’ironie du sort veut que le chien lui-même soit sourd.
De l’espoir pour l’avenir
Bien que la dystrophie des cônes soit extrêmement rare, cela ne signifie pas qu’il n’y a aucun espoir de traitement. Allen a fait don de cellules souches, car les recherches pourrait permettre aux médecins de produire de nouveaux cônes pour ses yeux à l’avenir. Bien qu’il n’y ait pas de ligne de recherche spécifique promettant un traitement ou une guérison pour le moment, il garde espoir qu’il pourrait y avoir un traitement de son vivant. Avec un peu de chance, une percée pourrait même se présenter au cours de la prochaine décennie.
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