Selon un article de docwirenews.com, la qualité de vie liée à la santé (HRQOL) va être considérablement affectée chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC), en particulier à mesure que la maladie progresse. Les biomarqueurs tels que la filtration glomérulaire estimée sont utiles pour mesurer l’activité de la maladie, mais ne donnent pas toutes les informations sur les symptômes et sur la qualité de vie d’un patient. Par conséquent, l’auto-évaulation des patients est devenue plus importante et l’utilisation de mesures électroniques des résultats des patients (ePROM) va probablement augmenter à l’avenir. Une étude récente a rassemblé des données sur les perspectives des patients et des cliniciens sur l’utilisation de ces plateformes.
À propos de l’insuffisance rénale chronique
L’insuffisance rénale chronique est une maladie caractérisée par la réduction de la fonctionnalité des reins au fil du temps. Cette maladie évolutive peut se produire sur une période de plusieurs mois ou années et entraîne souvent une insuffisance rénale éventuelle. Cette maladie ne provoque souvent aucun symptôme au début. Il existe un certain nombre de facteurs de risque d’insuffisance rénale chronique, tels que le diabète, la glomérulonéphrite, les antécédents familiaux et l’hypertension artérielle. La cause n’est pas connue dans tous les cas. À mesure que la maladie progresse, des symptômes tels que gonflement des jambes, confusion, fatigue, vomissements, perte d’appétit, maladie cardiaque, maladie osseuse, anémie et hypertension artérielle peuvent apparaître. Le traitement peut comprendre des changements alimentaires, certains médicaments et, à un stade avancé, une dialyse ou une greffe de rein. La cause de décès la plus courante chez les personnes atteintes d’une insuffisance rénale chronique est une maladie cardiovasculaire, qui peut apparaître avant l’arrêt complet des fonctions des reins. Pour en savoir plus sur l’insuffisance rénale chronique, cliquez ici.
À propos de l’étude
L’étude à petite échelle a inclus des patients atteints d’une maladie avancée qui n’était pas dépendante de la dialyse. Au total, 12 patients ont été impliqués, dont 11 avaient 50 ans ou plus. Les patients ont surtout indiqué leur volonté de soumettre régulièrement des ePROM dans le cadre de leur régime thérapeutique. Cependant, le fardeau des patients et les limites de l’accès à Internet et l’utilisation d’appareils électroniques suscitaient des préoccupations. Quoi qu’il en soit, les patients estimaient que les ePROM pouvaient aider à recueillir des données importantes, améliorer la communication entre les patients et les soignants et réduire la fréquence des visites à l’hôpital.
22 cliniciens ont également été interrogés sur les ePROM. Les deux groupes ont estimé qu’ils pourraient représenter un fardeau s’ils étaient soumis à une fréquence de plus d’une fois par mois. Les cliniciens ont également estimé que leur utilisation devrait être basée sur leur capacité à avoir un impact positif sur les résultats.
En fin de compte, il semble que les ePROM pourraient jouer un rôle important dans la gestion future des insuffisances rénales chroniques et potentiellement d’autres maladies à long terme à l’avenir.
