L’Interférence par ARN et le traitement des maladies rares

Le 19 novembre 2020, Research!America a organisé un webinaire d’information intitulé « De la science primée au prix Nobel au traitement de dernière génération : étudier le chemin d’une percée dans le domaine des maladies rares à l’aide de l’iARN ». Ce webinaire s’est concentré sur l’histoire de l’interférence par ARN, une approche scientifique qui a permis un traitement plus efficace des maladies rares. Dans le webinaire, un groupe de panélistes a discuté de l’histoire de l’iARN, de son utilisation en médecine aujourd’hui et de ce que le futur pourrait nous réserver.

Le Dr Phil Sharp, professeur à l’Institut Koch du MIT pour la recherche intégrative sur le cancer, a expliqué comment le mécanisme de l’iARN a été découvert pour la première fois. En 1998, des expériences utilisant des vers ont révélé que des fragments d’ARN pouvaient naturellement déclencher un effet appelé extinction de gène. La base initiale de ces résultats était des études antérieures d’épissage d’ARN ; en 1977, les scientifiques se sont rendu compte pour la première fois que l’ARN pouvait être divisé en exons (qui produisent des protéines) et en introns (qui ne le font pas). De plus, une forme naturelle d’extinction de gène appelée cosuppression a été trouvée dans les pétunias.

Il y eu une vague de nouveaux développements pendant la 21e siècle. En 2001, des scientifiques ont réussi à supprimer les gènes pour la première fois à l’aide de siARN synthétique. L’année suivante, l’iARN a été utilisé pour inhiber des virus tels que le VIH. En 2008, il était clair que l’iARN pouvait être utilisé pour traiter la maladie chez l’homme. Une décennie plus tard, l’Agence américaine des produits alimentaire et médicamenteux (FDA) a autorisé le tout premier traitement par iARN comme traitement de la polyneuropathie associée à l’amylose héréditaire à transthyrétine (hATTR).

Le Dr Akshay Vaishnaw est le président de la recherche et du développement d’Alnylam Pharmaceuticals, qui a développé ONPATTRO, la toute première thérapie par iARN. Depuis lors, la société a également une autre thérapie par iARN qui est autorisée appelée GIVLAARI, qui est utilisée pour traiter la porphyrie hépatique aiguë, une maladie rare. Il a discuté de certains des défis à surmonter pour créer un médicament à base d’iARN efficace. Celles-ci comprenaient la difficulté d’obtenir des cellules pour identifier l’ARN, le risque de déclencher une inflammation et le fait que la molécule qui médie l’iARN peut dégénérer facilement.

Alnylam n’est pas la seule entreprise à développer des thérapies par iARN. Le Dr Brian Zambrowicz, directeur général de la génomique fonctionnelle et chef des opérations de VelociGene® chez Regeneron, a discuté des progrès réalisés par l’entreprise dans le développement de traitements axés sur les yeux et sur le système nerveux central. Ils ont découvert que l’iARN dans le foie et dans le SNC peut arrêter la progression de la maladie pendant six mois avec une seule dose.

L’iARN a le potentiel d’être utile dans une grande variété d’applications, telles que le soulagement de la douleur, le traitement contre le cancer, le traitement des maladies infectieuses et bien plus. À l’avenir, l’iARN a le potentiel de jouer un rôle révolutionnaire dans les nouvelles thérapies.


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