Selon un article de businesswire.com, la société biopharmaceutique Ipsen a récemment présenté 9 résumés d’études au total lors de la récente 18e conférence annuelle de l’European Neuroendocrine Tumor Society (ENETS ou « Société européenne des tumeurs neuroendocrines » en français). L’une des découvertes les plus importantes a été les résultats de son essai clinique de phase II qui a examiné une dose doublée d’autogel de lanréotide. Cette étude a démontré que la qualité de vie avait été maintenue malgré l’augmentation de la dose chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines.
À propos des tumeurs neuroendocrines
Les tumeurs neuroendocrines sont des excroissances atypiques de tissus qui proviennent généralement des cellules du système nerveux ou du système endocrinien, ce dernier jouant un rôle majeur dans la circulation de diverses hormones. Bien que bon nombre de ces tumeurs soient bénignes, certaines peuvent devenir cancéreuses. La cause de ces tumeurs n’est pas conue, mais leur apparition peut faire partie d’un certain nombre d’affections héréditaires, telles que la sclérose tubéreuse de Bourneville et la neurofibromatose. Elles apparaissent le plus souvent dans l’intestin, dans le pancréas ou dans les poumons. Malgré les nombreuses variantes différentes, elles ont toutes une apparence similaire, produisent des amines et des hormones biogènes et ont des granules sécrétoires. Ces tumeurs n’ont pas de symptômes universels et varient généralement en fonction de l’endroit où elles apparaissent. Il existe une variété de thérapies qu’on peut essayer pour traiter les tumeurs neuroendocrines. Elles comprennent notamment la chirurgie, la chimiothérapie, certaines thérapies ciblées, la thérapie aux radionucléides et la cryo-ablation, pour n’en citer que quelques-uns. Pour en savoir plus sur les tumeurs neuroendocrines, cliquez ici.
Les Résultats
Dans l’essai, les patients atteints de tumeurs neuroendocrines du mésogastre ou du pancréas ont été traités par la dose doublée d’autogel de lanréotide ; cette double dose était de 120 mg tous les 14 jours. Ces patients avaient tous vu une progression de la maladie en utilisant le niveau de dose normal. La qualité de vie a été évaluée à l’aide d’un questionnaire couvrant les défis associés aux soins personnels, à la mobilité, à l’anxiété / dépression, aux activités habituelles et à la douleur / l’inconfort. Le questionnaire comprenait des questions spécifiques au cancer et aux tumeurs neuroendocrines.
Aucun nouveau problème d’innocuité majeur n’a été trouvé et les résultats du questionnaire n’ont indiqué aucune diminution majeure de la qualité de vie perçue des patients. Ces résultats indiquent qu’une double dose pourrait être une option sûre et utile chez les patients qui ne voient plus le bénéfice de la dose typique d’autogel de lanréotide.
