Une Nouvelle étude a déterminé les facteurs de risque de l’ostéonécrose des maxillaires

Une nouvelle étude publiée dans JAMA Oncology a révélé que de tous les patients qui ont eu un cancer qui s’est propagé aux os et ont commencé un traitement, 2,8 % ont développé une ostéonécrose de la mâchoire. Cette apparition de l’ostéonécrose commence dans les 3 ans suivant le début de leur traitement anticancéreux.

Cette étude a été menée par des chercheurs du SWOG Cancer Research Network, qui est financé par le NIH.

Le Problème

Quasiment tous les types de cancer peuvent éventuellement se propager aux os. Quand ça se produit, le traitement est l’acide zolédronique, qui travaille à protéger l’os.

Malheureusement, cette thérapie est associée à un risque de développer une ostéonécrose des maxillaires.

L’Ostéonécrose des maxillaires

Ostéonécrose des maxillaires provoque l’exposition de l’os dans la mâchoire. La plaie ne guérit pas correctement et entraîne une inflammation de la bouche. Les patients éprouvent des douleurs, des difficultés à parler et à manger.

L’ostéonécrose des maxillaires peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie des patients atteints de cancer.

Environ 280 000 adultes aux États-Unis ont un cancer des os, et il est probable que la plupart sont traités par l’acide zolédronique. Selon les résultats ci-dessous, cela indiquerait qu’environ 7 800 développeront l’ostéonécrose d’ici trois ans.

S0702

S0702 est la première étude et la plus importante à déterminer la prévalence et les facteurs de risque de l’ostéonécrose des maxillaires chez les patients atteints de cancer. Elle comprenait 3 571 patients de 172 sites d’essais cliniques. Parmi ceux-ci, 3 491 ont été inclus dans les résultats finaux.

Tous les sujets de cette étude avaient un cancer métastasé aux os, et tous étaient traités par l’acide zolédronique (prescrit dans les 30 premiers jours de l’étude).

La majorité des patients avaient les types de cancer suivants :

Les résultats de tous les patients de cet essai ont été indiqués tous les 6 mois. Ces données comprenaient les résultats dentaires, médicaux et les résultats indiqués par le patient lui-même. Tous les patients ont été suivis pendant 3 ans au total.

Certaines personnes ont reçu un diagnostic d’ostéonécrose des maxillaires au cours de l’essai, et ces personnes ont subi des examens dentaires tous les 3 mois.

Des Résultats notables

  • 90 cas d’ostéonécrose des maxillaires ont été documentés
  • L’incidence cumulative de la maladie était de 2,8 %
  • Les taux de la maladie les plus élevés à 3 ans concernaient des patients atteints de myélome multiple
  • Les taux les plus bas à 3 ans concernaient des patientes atteintes d’un cancer du sein
  • Le risque le plus élevé d’une ostéonécrose des maxillaires était associé à une mauvaise santé bucco-dentaire (dentiers, chirurgie buccale antérieure, dents manquantes, etc.)
  • L’ostéonécrose des maxillaires était associée au tabagisme
  • Elle était associée à des doses d’acide zolédronique administrées à petits intervalles (5 semaines ou moins)
  • Elle était également associée à une qualité de vie gravement diminuée en raison de la douleur et d’autres symptômes buccaux

Ces résultats sont importants car ils nous donnent un aperçu de la façon dont on peut réduire l’incidence de l’ostéonécrose des maxillaires. Par exemple, des doses moins fréquentes d’acide zolédronique peuvent minimiser le risque.

Vous pouvez en savoir plus sur cette étude en cliquant ici.


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