Un Traitement expérimental combiné améliore la survie pour les patients atteints d’un cancer du pancréas

Selon un article de Medpage Today, une étude récente et à petite échelle portant sur des patients atteints d’un cancer du pancréas local mais avancé a révélé qu’un traitement expérimental combiné comprenant une chimioradiothérapie et l’adavosertib, un médicament expérimental inhibiteur de la réparation de l’ADN, pourrait améliorer le temps de survie. Les auteurs de l’étude ont conclu que les résultats encourageants justifiaient la poursuite des essais impliquant la stratégie. L’étude originale a été publiée dans le Journal of Clinical Oncology.

À propos du cancer du pancréas

Le cancer du pancréas est l’une des formes les plus dangereuses de cancer. La maladie affecte le pancréas, un organe glandulaire situé derrière l’estomac. Le cancer du pancréas est si dangereux en partie parce qu’il produit rarement des symptômes visibles jusqu’à ce qu’il atteigne un stade avancé et commence à se propager. Cependant, même lorsqu’ils sont détectés plus tôt, il est difficile de traiter efficacement. Les facteurs de risque de ce cancer sont : être homme, vieillesse, ascendance africaine, antécédents familiaux, tabagisme, obésité, diabète, pancréatite chronique et régime riche en viande rouge, en viande transformée ou cuite à très haute température. Les symptômes incluent la dépression, la douleur abdominale supérieure, la jaunisse, le diabète, la constipation, la perte de poids et la perte d’appétit. Les approches thérapeutiques de ce cancer incluent la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Même avec un traitement abondant, le cancer du pancréas revient presque toujours. Le taux de survie à cinq ans n’est que de cinq pour cent. Pour en savoir plus sur le cancer du pancréas, cliquez ici.

À propos de l’étude

Dans l’étude, le traitement expérimental combiné a pu produire une durée de survie médiane de 21,7 mois. Il s’agit d’une amélioration significative par rapport à la chimioradiothérapie seule, qui produit une survie médiane d’environ 12 à 14 mois. Bien que l’amélioration soit substantielle, il est possible que la différence disparaisse dans un essai randomisé à plus grande échelle. Cette étude ne portait que sur 34 patients âgés de 68 ans en moyenne.

L’adavosertib empêche la réparation de l’ADN en ciblant une protéine appelée Wee1. La réparation de l’ADN est l’un des principaux moyens permettant au cancer du pancréas de développer une résistance à la chimiothérapie et aux radiations, mais l’addition d’adavosertib devrait provoquer une augmentation de la sensibilité de la tumeur à ces approches. En fin de compte, des études complémentaires seront essentielles pour déterminer si l’adavosertib deviendra un élément majeur du traitement du cancer du pancréas.


C’est notre meilleur essaie pour traduire des infos sur les maladies rares dans votre langue. Nous savons qu’il est possible que cette traduction ne saisisse pas avec précision toutes les nuances de votre langue maternelle, donc si vous avez des corrections ou des suggestions, veuillez nous les envoyer à l’adresse suivante : [email protected].