Selon un article de Medgadget, une équipe de chercheurs associés à l’Université de Yale a découvert que les symptômes du syndrome de Gilles de La Tourette peuvent être contrôlés grâce à l’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). L’étude a utilisé une technologie connue sous le nom de neurofeedback IRMf. Cela permet aux patients d’observer l’activité de leur cerveau et de contrôler avec succès la fréquence de leurs « tics », qui sont les symptômes déterminants de la maladie.
À propos du syndrome de Gilles de La Tourette
Le syndrome de Gilles de La Tourette, parfois abrégé sous le sigle SGT, est une maladie du neurodéveloppement qui se définit par l’apparition de tics, qui sont de brefs bruits ou mouvements involontaires. Les patients présentent souvent plusieurs tics dont la gravité peut varier considérablement. La plupart des cas sont bénins et à peine perceptibles par les observateurs occasionnels. La cause précise du syndrome de Tourette reste inconnue ; la maladie peut être héréditaire dans certains cas et il est bien établi que des facteurs environnementaux et génétiques jouent un rôle. Le traitement du syndrome de Tourette peut inclure une thérapie cognitivo-comportementale, une éducation et, dans les cas graves, certains médicaments. Il n’y a pas de remède pour la maladie. Les symptômes disparaissent chez de nombreux patients à l’approche de l’âge adulte. Les cas graves du SGT, comme ceux dans lesquels les tics incluent des éclats de blasphèmes, ont parfois attiré l’attention sur les médias sociaux. Des problèmes de santé mentale peuvent survenir chez les patients atteints de SGT sévère. Pour en savoir plus sur le syndrome de Gilles de La Tourette, cliquez ici.
À propos de l’étude
L’étude portait sur 21 patients atteints du syndrome âgés de 11 à 19 ans. La technologie de neurofeedback IRMf est un outil relativement nouveau. Cependant, des recherches futures pourraient révéler qu’il peut avoir des effets positifs à long terme sur les patients atteints de troubles neuropsychiatriques. Au moins à court terme, le neurofeedback semble utile. La machine de neurofeedback a permis aux patients de voir quelle partie du cerveau était activée lorsque leurs tics sont apparus. Avec un peu d’entraînement, les patients semblaient être capables de réduire l’activité de la région cérébrale à l’origine des tics, provoquant moins de tics.
Pour voir l’étude originale dans la revue scientifique Biological Psychiatry, cliquez ici.