Selon un article de BioSpace, la société biopharmaceutique Insmed Inc. a récemment annoncé des résultats favorables de son essai clinique de phase II. L’essai clinique teste le médicament candidat expérimental INS1007 de la société comme traitement contre la bronchectasie non liée à la fibrose kystique. Les résultats de cette étude augurent d’un avenir prometteur pour le développement de cette thérapie dans cette indication.
À propos de la bronchectasie
La bronchectasie est une maladie pulmonaire qui se caractérise le plus par l’élargissement permanent de certaines zones des voies respiratoires pulmonaires. Cette maladie peut être acquise ou congénitale. Elle apparaît souvent à la suite d’autres maladies, telles que la fibrose kystique, la pneumonie, la tuberculose et bien d’autres. L’héroïne, l’alcoolisme et l’inhalation de gaz toxiques comme l’ammoniac peuvent également augmenter le risque. Il existe également plusieurs troubles et maladies génétiques qui augmentent le risque, tels que l’immunodéficience, le syndrome de Marfan et le syndrome de Young. Dans de nombreux cas, la cause est inconnue. Les symptômes comprennent de la toux, du mucus, des infections pulmonaires, le pied bot, une respiration sifflante, des douleurs thoraciques, une toux sanglante et un essoufflement. Les traitements comprennent les stéroïdes inhalés, le drainage postural, les antibiotiques et la chirurgie. La fréquence exacte de cette maladie n’est pas bien connue. Pour en savoir plus sur la bronchectasie, cliquez ici.
À propos de l’essai
Cet essai a testé diverses caractéristiques de l’INS1007 pour cette population de patients, y compris la pharmacocinétique, l’efficacité et la innocuité. L’INS1007 est classé comme inhibiteur de la dipeptidyl peptidase 1 (DPP1). Un total de 256 patients adultes ont été inclus dans l’étude. Le médicament a pu retarder le délai de la première exacerbation pulmonaire au cours de la période de 24 semaines de traitement, qui était le principal critère d’évaluation de l’étude. De plus, l’INS1007 a pu réduire la fréquence de ces événements ; les patients traités par 10 mg ont vu la fréquence des exacerbations réduite de 36% et ceux traités par 25 mg ont vu la fréquence baisser de 25%.
Ces résultats encourageants suggèrent que ce médicament expérimental a le potentiel de jouer un rôle important dans le traitement de cette maladie pulmonaire débilitante. Les résultats soutiennent de manière décisive le développement continu de cette thérapie contre la bronchiectasie et potentiellement contre d’autres maladies apparentées.