La Paralysie cérébrale et la distanciation sociale : y faire face pas à pas

La distanciation sociale, ça craint. Même les introvertis (comme moi) deviennent agités. De même, le coronavirus fait peur à tout le monde, même à ceux qui sont moins susceptibles d’être affectés par une maladie grave. Cependant, sans aucun doute, il y a des gens qui sont plus touchés que d’autres pendant cette période. Un de ces groupes de personnes sont ceux qui vivent avec des besoins spécifiques, ou une maladie rare qui les oblige à avoir besoin de soins spécifiques, comme ceux qui souffrent de paralysie cérébrale.

La Paralysie cérébrale et la COVID-19

Russell Bosler est un homme de 31 ans atteint de paralysie cérébrale. Il a également une déficience intellectuelle. Il vit dans un centre d’hébergement avec trois autres personnes. Bien évidemment, aucune personne ne peut lui rendre visite. Même sa famille n’est pas autorisée à passer.

Le personnel a fait des heures supplémentaires pour aider les résidents à ne pas se sentir si seuls. Mais malgré tout, il est difficile de s’adapter à une routine complètement nouvelle, surtout si vous avez une déficience intellectuelle. Russell est habitué à aller à l’église, à prendre des leçons de musique, à travailler dans un atelier de refuge et à participer aux activités quotidiennes dans sa maison. Maintenant, il n’a pas le droit de sortir, et il est difficile pour lui de le comprendre.

Sa mère, Catherine Nold, a tenté de dissiper sa frustration en expliquant les raisons de l’isolement. Elle dit que c’est pour protéger les personnes âgées, comme sa propre grand-mère. Mais il ne le comprend toujours pas complètement.

Pour le calmer, Catherine arrange des activités pour qu’il ait quelque chose à attendre avec impatience. Ils font un horaire, comme appeler quelqu’un à une certaine heure, pour l’aider à passer les jours.

Ils y font face de jour en jour. Chaque soir, Catherine va s’asseoir dehors sur la terrasse en bois de sa maison pour lui parler pendant une heure. Elle a de la peine pour le personnel qui sacrifie du temps avec sa propre famille pour s’occuper de son fils.

Elle ne parle pas des possibilités de la durée de la pandémie. Elle sait que cela ne ferait qu’empirer l’état d’esprit de Russell. Quelques mois peuvent sembler une éternité pour son fils. Ils font face à cette situation de jour en jour et ils continueront ainsi jusqu’à ce que tout passe.

Vous pouvez en savoir plus sur l’expérience de cette famille pendant la pandémie de COVID-19 en cliquant ici.


C’est notre meilleur essaie pour traduire des infos sur les maladies rares dans votre langue. Nous savons qu’il est possible que cette traduction ne saisisse pas avec précision toutes les nuances de votre langue maternelle, donc si vous avez des corrections ou des suggestions, veuillez nous les envoyer à l’adresse suivante : [email protected].

Share this post

Follow us