Une Intervention précoce est nécessaire pour relever le défi que des événements indésirables d’origine immunologique provoquent

 

Selon la American Cancer Society, environ 1,7 million de personnes aux États-Unis reçoivent un diagnostic de cancer chaque année. Environ quarante pour cent de ces cas ont de droit de recevoir un traitement par inhibiteur de point de contrôle avec une estimation prudente d’environ dix pour cent ou environ soixante-dix mille patients présentant des événements indésirables liés au système immunitaire (irAE pour l’anglais « immune-related adverse events »).

Le Dr Leonard Calabrese, rédacteur médical en chef de Healio, a parlé de la gestion des irAE liés aux inhibiteurs de points de contrôle lors du Sommet interdisciplinaire sur les maladies auto-immunes 2020. Le Dr Calabrese a souligné l’importance d’une intervention précoce.

Le Dr Calabrese a expliqué que les irAE peuvent affecter de nombreuses parties différentes du corps, y compris les articulations, la peau, l’appareil digestif et le système nerveux central. Par conséquent, ces soixante-dix mille patients attendus nécessitant des traitement à cause des irAE auront un impact sur les médecins des cliniques de rhumatologie, d’oncologie, de gastro-entérologie et de dermatologie.

Cette préoccupation a été reprise par la Dr Karolina Benesova, de Heidelberg, en Allemagne, lors du congrès électronique 2020 de l’EULAR. La Dr Benesova a également recommandé des soins coordonnés entre la rhumatologie et l’oncologie. La Dr Benesova a reconnu que les inhibiteurs de point de contrôle ont apporté des changements révolutionnaires en oncologie, mais présentent également des défis exceptionnels.

À propos des irAE des inhibiteurs de points de contrôle immunitaires

L’inhibition du point de contrôle implique les protéines de point de contrôle PD-1 / PD-L1 et CTLA-4 / B7-1 / B7-2. Ces points de contrôle réglent le système immunitaire dans une certaine mesure, mais ils peuvent également empêcher les lymphocytes T de tuer les cellules cancéreuses. Le blocage de ces points de contrôle libère les lymphocytes T afin qu’elles attaquent les cellules cancéreuses.

Le Dr Calabrese a présenté son cas en expliquant qu’environ quarante pour cent des patients traités par des inhibiteurs de CTLA-4 à haute dose et environ vingt pour cent des patients recevant des inhibiteurs de PDL-1 ou de PD-1 peuvent avoir besoin de soins médicaux pour une intoxication.

La peau est le plus souvent touchée par des irAE allant de la perte de mélanine (vitiligo bénin) aux maladies en phase terminale . Lorsque les irAE provoquent des problèmes dans l’appareil digestif, les résultats sont principalement des MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) qui sont généralement bénignes. Cependant, les MICI peuvent provoquer des douleurs abdominales qui peuvent évoluer vers une urgence médicale.

Le Dr Calabrese a mentionné sa préoccupation au sujet de l’arthrite inflammatoire liée aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaires, une maladie qui peut survenir après l’arrêt du traitement par inhibiteurs de points de contrôle. Il a mis l’accent sur la gravité de cette maladie.

Des Toxicités mortelles

Le Dr Calabrese a souligné que, bien que la myocardite soit rare, elle est responsable d’un grand nombre de décès liés à des événements indésirables d’origine immunologique. Il a ensuite mentionné trois événements qui sont apparus récemment et qui sont à l’étude :

  • Myocardite : inflammation du muscle cardiaque
  • Myasthénie : faiblesse musculaire
  • Myosite : inflammation et dégénérescence du tissu musculaire

Le médecin a également averti que l’hépatite et la pneumopathie surviennent rapidement et peuvent être mortelles. Leurs toxicités sont le plus souvent observées dans les inhibiteurs de CTLA-4 et la thérapie de combinaison.

Une Intervention précoce

En ce qui concerne la prise en charge des irAE, le Dr Calabrese a suggéré que le groupe de médecins, qui ne sont pas des oncologues mais qui ont de l’expérience dans la gestion des maladies liées au système immunitaire, devrait être le premier à se concerter avec ces patients.

Cependant, le médecin reconnaît qu’il existe plusieurs freins à une intervention précoce. Le principal frein est le fait que les biomarqueurs nécessaires pour minimiser le développement des irAE n’ont pas été bien étudiés.

En conclusion, le Dr Calabrese souligne l’urgence de la mise en place de programmes qui impliquent une collaboration entre oncologues et rhumatologues et que les travaux doivent commencer maintenant.


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