Les Syndromes myélodysplasiques : l’expression génique pourrait prédire la réponse à l’azacitidine

Selon un article de Hematology Advisor, une étude récente publiée dans Scientific Reports indique que l’expression génique a le potentiel de prédire à la fois la résistance primaire et la réponse au traitement chez les patients atteints de syndromes myélodysplasiques, une maladie rare. Le seul remède potentiel contre cette maladie est la greffe de cellules souches, mais l’azacitidine ou des agents similaires peuvent réduire des blastes médullaires. Cependant, l’utilisation de l’azacitidine a été arbitraire dans le sens où les médecins n’étaient jamais certains si un patient répondrait ou pas.

À propos des syndromes myélodysplasiques (SMD)

Les syndromes myélodysplasiques sont un type de cancer du sang dans lequel les cellules sanguines en développement restent immatures et ne se transforment pas en cellules sanguines utilisables. Les facteurs de risque de cette maladie comprennent l’exposition aux radiations, à la chimiothérapie, au benzène, au xylène et à l’agent orange. Les antécédents familiaux sont également un risque, tout comme certains troubles génétiques comme le trisomie 21. Dans un cas individuel, il est rare que la cause directe soit identifiée. Les syndromes myélodysplasiques se présentent rarement avec des symptômes au départ, mais ils peuvent éventuellement se manifester par une anémie, une neutropénie, une thrombocytopénie, des anomalies cellulaires, des anomalies chromosomiques, une hypertrophie de la rate et / ou du foie, des saignements et des ecchymoses fréquentes et des infections. La maladie a également le potentiel d’évoluer en leucémie aiguë myéloïde. Le traitement peut comprendre une greffe de moelle osseuse, une greffe de cellules souches, des produits sanguins et certains agents de chimiothérapie. Les résultats de cette maladie varient largement et peuvent dépendre d’un certain nombre de facteurs. Pour en savoir plus sur les syndromes myélodysplasiques, cliquez ici.

À propos de l’étude

L’étude portait sur des échantillons de moelle osseuse de 23 patients au total qui avaient une maladie à une stade avancée. L’ARN de ces échantillons a été séquencé. 14 des patients ont eu une rémission complète après un traitement par l’azacitidine, et les autres ont présenté une résistance primaire à la thérapie. Les scientifiques ont déterminé que les gènes PFDN2 et UBC semblaient être les plus importants pour prédire la réponse d’un patient.

Chez ceux qui ont répondu avec succès, les fonctions moléculaires liées à l’apoptose et aux mitochondries ont été régulées. Chez ceux présentant une résistance primaire, les gènes de la voie Wnt étaient régulés. Ces facteurs étaient également utiles pour prédire le pronostic global. Ces résultats sont un autre rappel de l’importance croissante des tests génétiques dans les cancers afin de déterminer les approches de traitement.

Pour lire l’étude originale, cliquez ici.


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