Une étude a récemment mis en évidence le fait que les patients atteints de diabète de type 2 sont plus exposés au développement d’une insuffisance rénale chronique (IRC) et, par conséquent, aux problèmes cardiaques. Cette étude examine comment cette comorbidité peut augmenter le risque de mortalité cardiovasculaire.
L’Étude
L’objectif principal de cette étude était de confirmer si l’insuffisance rénale chronique mène ou non à une détérioration du tissu myocardique du ventricule gauche. De plus, les chercheurs voulaient évaluer quels facteurs de risque pourraient être associés à ce développement.
Si on peut mieux comprendre ce qui rend une maladie plus susceptible de se produire, on peut commencer à prendre des mesures de prévention.
L’étude a inclus 105 personnes atteintes de diabète de type 2 et 52 personnes en bonne santé au total. Tous les participants ont fait examiner leur état de santé de base avant l’étude. Ils ont ensuite tous eu une IRM cardiaque.
Parmi ceux qui souffraient de diabète, les patients atteints d’insuffisance rénale chronique ont été séparés de ceux qui ne l’étaient pas. Au total, 33 patients avaient une IRC et 72 n’avaient pas la maladie.
Les chercheurs ont examiné les fonctions du ventricule gauche ainsi que les paramètres de déformation globale. Ces mesures ont ensuite été comparées entre les groupes témoins et les deux groupes de patients diabétiques.
Les coefficients de corrélation de Pearsons ont été utilisés pour comprendre la corrélation entre les facteurs cliniques mesurés avant l’étude et les paramètres de déformation du ventricule gauche.
L’équipe a également utilisé une analyse de régression pour comprendre les indicateurs indépendants de la déformation du ventricule gauche.
Les Résultats
Les chercheurs de cette étude ont constaté que les patients diabétiques qui n’avaient pas d’insuffisance rénale chronique étaient considérablement moins susceptibles d’avoir des indicateurs de tension du ventricule gauche élevés.
Les patients atteints de diabète de type 2 qui avaient une IRC avaient des amplitudes plus faibles de PS radiale, longitudinale et circonférentielle. Ils avaient également des taux maximaux de déformation diastolique inférieurs à ceux des témoins ou des patients qui n’avaient pas d’IRC.
Dans l’ensemble, cette équipe de recherche a démontré que l’insuffisance rénale chronique peut entraîner une détérioration du tissu du ventricule gauche chez les personnes déjà atteintes de diabète de type 2. La déformation du tissu du ventricule gauche avait une association positive avec l’eGFR. Elle avait également une association négative avec l’acide urique. Les chercheurs pensent que l’acide urique est peut-être un facteur indépendant qui peut aider à prédire la réduction de la déformation du ventricule gauche.
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