Les Résultats précliniques des thérapies géniques de la phénylcétonurie et de la leucodystrophie métachromatique semblent prometteurs

Selon un article de BioSpace, la société de médicaments génétiques Homology Medicines, Inc., a récemment publié des données précliniques soutenant le développement de deux thérapies géniques expérimentales. L’un d’eux, appelé HMI-202, est en cours de développement pour le traitement de la leucodystrophie métachromatique (LDM). L’autre s’appelle HMI-102 et est en cours de développement pour traiter la phénylcétonurie (PCU). Les données ont été présentées à la réunion en 2019 de l’American Society of Human Genetics.

À propos de la phénylcétonurie

La phénylcétonurie (PCU) est un type de trouble métabolique affectant l’enzyme phénylalanine, qui s’accumule dans l’organisme et peut causer de graves problèmes. Un traitement rapide est essentiel pour éviter les complications majeures. Les symptômes de la phénylcétonurie comprennent une tête de petite taille, un faible poids à la naissance, une odeur étrange de moisi, une peau pâle, des problèmes de comportement, une déficience intellectuelle, des problèmes cardiaques, des crises et des troubles mentaux. La stratégie de gestion principale est un régime très contrôlé et pauvre en phénylalanine. La plupart des patients abandonnent finalement leur régime lorsqu’ils atteignent l’âge adulte. Pour en savoir plus sur la phénylcétonurie, cliquez ici.

À propos de la leucodystrophie métachromatique

La leucodystrophie métachromatique est une maladie de stockage lysosomale et une variante de la leucodystrophie qui est liée à une mutation génétique qui empêche la production régulière d’une enzyme appelée arylsulfatase A (ARSA), qui entraîne la destruction de la gaine de myéline, une couche protectrice grasse et isolante qui est critique pour la fonction neuronale. Les symptômes varient selon le moment où ils apparaissent, mais peuvent inclure : raideur musculaire, dégénérescence, faiblesse, perte de vision, retards de développement, paralysie, démence, problèmes de déglutition, etc. Bien qu’une greffe de la moelle osseuse puisse aider certains patients, la maladie est finalement fatale. Pour en savoir plus sur la leucodystrophie métachromatique, cliquez ici.

Résultats de l’étude préclinique

L’administration de HMI-102 dans un modèle murin de phénylcétonurie a entraîné une normalisation des taux de Phe pendant une période de 48 semaines. L’apparition de métabolites biochimiques était une indication supplémentaire que la voie métabolique fonctionnait normalement. Le traitement semblait également inoffensif, sans toxicité même à la dose la plus élevée.

L’administration de HMI-202 dans un modèle murin de leucodystrophie métachromatique a entraîné une augmentation de l’enzyme ARSA à des niveaux thérapeutiques. La thérapie a permis de moduler plusieurs biomarqueurs liés à la maladie pendant les 48 semaines de l’étude. Les chercheurs ont également confirmé la capacité de la thérapie à franchir les barrières hémato-encéphalique et nerveuse-sanguine.

Ces découvertes donneront à Homology une base solide de données alors qu’on continue à tester ces thérapies géniques expérimentales.


C’est notre meilleur essaie pour traduire des infos sur les maladies rares dans votre langue. Nous savons qu’il est possible que cette traduction ne saisisse pas avec précision toutes les nuances de votre langue maternelle, donc si vous avez des corrections ou des suggestions, veuillez nous les envoyer à l’adresse suivante : [email protected].

Follow us