Par Jack Gerard du site In The Cloud Copy.
Bien que les vaccins soient largement considérés comme sûrs pour la plupart de la population, il existe des personnes dont les médecins recommandent d’éviter au moins certains vaccins. Un groupe d’individus qui pourraient être à risque avec certains vaccins sont ceux souffrant de maladies auto-immunes neuromusculaires tels que la myasthénie, la polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) ou le syndrome de Guillain-Barre (SGB). En particulier, on ne savait pas si l’utilisation du vaccin contre la grippe était sûr pour les personnes atteintes de ces maladies ou si le vaccin pouvait provoquer une rechute dans leurs états.
Heureusement, certaines de ces préoccupations se sont dissipées. Une nouvelle étude suggère que le vaccin est sûr pour les personnes atteintes de PIDC et d’autres maladies auto-immunes neuromusculaires après tout. Plus important encore, cela suggère qu’un bon nombre de médecins recommandent déjà le vaccin à ceux qui souffrent de ces conditions comme moyen de les protéger de la grippe.
Maladies auto-immunes neuromusculaires
Il existe un certain nombre de types de maladies auto-immunes neuromusculaires, causés par un large éventail de mécanismes pathogéniques. Les troubles surviennent lorsqu’un agent pathogène ou un autre déclencheur provoque une réaction immunitaire du corps qui cible des parties du système nerveux périphérique qui contrôlent la fonction musculaire et articulaire. Les symptômes, la gravité et la durée peuvent varier en fonction du trouble spécifique dont souffre un patient, avec des symptômes courants tels qu’une faiblesse, une douleur, une raideur musculaire, des lésions nerveuses, etc.
Dangers potentiels du vaccin contre la grippe
La raison pour laquelle certains pourraient être préoccupés par les vaccins contre la grippe est qu’ils ont le potentiel d’agir comme déclencheur et de provoquer une régression quand la maladie répond au traitement. En fonction du trouble spécifique et de sa gravité, cela peut entraîner un revers grave pour le patient. Étant donné les risques potentiels associés à la grippe pour ceux qui souffrent de maladies auto-immunes, la décision de ne pas vacciner contre la grippe par rapport aux problèmes de régression pourrait avoir des conséquences potentiellement graves.
Résultats de l’étude
L’étude sur le vaccin contre la grippe, publiée dans la revue Muscle & Nerve, a révélé qu’il ne semble pas y avoir de risque de régression pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes neuromusculaires. L’étude, qui a suivi 6448 patients atteints de myasthénie, 2310 patients atteints de PIDC et 1907 patients atteints de SGB, les a suivis dans tous les centres médicaux et a examiné à la fois les pourcentages auxquels les médecins recommandaient les vaccinations contre la grippe et les taux de rechute. Des vaccins antigrippaux ont été recommandés dans plus de 50% des cas dans les trois troubles, 95% des médecins ont recommandé des vaccins à tout ou à une partie de leurs patients atteints de myasthénie, 84% l’ont recommandé aux patients atteints de PIDC et 67% l’ont recommandé aux patients atteints de SGB. Les taux de rechute pour ceux qui recevaient des vaccins contre la grippe étaient de 1,6%, 4% et 9% respectivement dans les trois maladies. En savoir plus ici.
Recommandations futures sur les vaccins
Compte tenu des taux élevés de recommandations de vaccination et des faibles taux de rechute, l’étude suggère que les vaccins antigrippaux sont sûr pour la plupart des patients atteints de maladies auto-immunes neuromusculaires. Par conséquent, il est probable que les médecins qui hésitaient auparavant à recommander des vaccins contre la grippe envisageront davantage de recommander les vaccins à l’avenir. Cela pourrait entraîner une augmentation de la couverture vaccinale pour les personnes atteintes de ces troubles, ce qui pourrait réduire l’impact que la grippe pourrait avoir sur eux au cours des prochaines saisons grippales.
