Selon un article de News Amed, Rob Burrow est devenu connu en tant que joueur vedette de l’équipe des Leeds Rhinos, une équipe professionnelle de rugby. Après une éminente carrière, Rob a pris sa retraite du sport en 2017 et a plutôt occupé un poste d’entraîneur pour les réserves de l’équipe. Cependant, la vie de M. Burrow a été bouleversée lorsqu’il a récemment reçu un diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA) à l’âge de seulement 37 ans.
À propos de la sclérose latérale amyotrophique (SLA)
La sclérose latérale amyotrophique, également appelé dans le monde anglophone, maladie de Lou Gehrig, est une maladie dégénérative rare qui provoque la mort des cellules nerveuses associées aux muscles volontaires. On sait peu de choses sur les origines de la sclérose latérale amyotrophique, sans cause définitive dans environ 95% des cas. Les cinq pour cent restants semblent hériter de la maladie de leurs parents. Les symptômes comprennent initialement une perte de coordination, une faiblesse et une atrophie musculaires, une raideur et des crampes musculaires, et des troubles de la parole, de la respiration ou de la déglutition. Ces symptômes s’aggravent progressivement avec le temps ; la plupart des patients décèdent à cause de complications respiratoires. Le traitement est principalement symptomatique et le médicament riluzole peut prolonger la vie. L’espérance de vie après le diagnostic varie de deux à quatre ans, mais certains patients peuvent survivre beaucoup plus longtemps. Pour en savoir plus sur la sclérose latérale amyotrophique, cliquez ici.
Les Traumatismes physiques sont-ils un facteur de risqué ?
Le diagnostic fatal de Rob soulève plusieurs questions. Tout d’abord, il est inhabituel qu’on diagnostique cette maladie à une personne aussi jeune. Quand on prend cela en compte, il est possible qu’il ait une variante rare de la maladie qui commence plus tôt et progresse plus lentement ; ceci est similaire à la forme de la maladie qui a touché le célèbre scientifique Stephen Hawking.
Un autre facteur à prendre en compte est la carrière de Rob dans le rugby, un sport de contact qui présente un grand risque de blessure. Cela aurait-il pu en quelque sorte jouer un rôle dans le déclenchement de l’apparition de la maladie ? Certaines études ont suggéré que les blessures physiques ou les traumatismes crâniens antérieurs étaient un facteur de risque potentiel, mais à ce stade, ces liens restent pas bien compris.
Quoi qu’il en soit, le diagnostic de Rob Burrow devrait servir de signal d’alarme pour que la communauté scientifique étudie en profondeur la relation entre la sclérose latérale amyotrophique et les traumatismes / blessures physiques.