Cinq études qui ont amélioré les soins médicaux pour les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin

Environ trois millions d’Américains sont touchés par une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Au fil des ans, le traitement contre cette maladie a beaucoup amélioré, mais il y a encore d’autres façons dont on peut progresser. La Crohn’s and Colitis Foundation et l’American Gastroenterological Association (AGA) ont fait pression pour plus de développements. Ils ont identifié cinq études qui ont eu un impact sur la compréhension et le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.

À propos des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) est un terme générique utilisé pour désigner un groupe de troubles qui impliquent une inflammation chronique de l’appareil digestif. Ce groupe comprend des maladies telles que la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

La cause exacte des MICI est inconnue, mais beaucoup soupçonnent qu’il s’agit d’un dysfonctionnement du système immunitaire. Les professionnels de la santé pensent qu’une réponse anormale du système immunitaire se déclenche lorsqu’il tente de combattre les virus ou les bactéries, ce qui oblige ensuite le système à attaquer les cellules de l’appareil digestif.

Bien que la cause soit inconnue, il existe des facteurs de risque connus pour entraîner ou aggraver la maladie. Ces facteurs comprennent le régime alimentaire, le stress, les cigarettes et les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens. L’âge est un autre facteur, car la majorité des personnes sont diagnostiquées avec une MICI avant l’âge de 30 ans. Cette maladie affecte principalement les blancs, et les personnes d’origine juive ashkénaze sont encore plus à risque. Si quelqu’un a des antécédents familiaux des MICI, il y a de plus fortes chances qu’il développe cette maladie. La ville de quelqu’un peut également affecter les MICI, les habitants des pays industrialisés ou des climats nordiques ayant plus de chances de la développer.

Les symptômes de la maladie inflammatoire chronique de l’intestin varient selon l’emplacement et la gravité de l’inflammation. De nombreuses personnes connaissent des périodes de symptômes actifs suivies de périodes de rémission. Ces symptômes actifs comprennent la diarrhée, la fièvre, la fatigue, des douleurs abdominales, des crampes, du sang dans les selles, une perte d’appétit et une perte de poids involontaire. Trouver un traitement est importante car les complications de cette maladie comprennent le cancer du côlon, les caillots sanguins, la cholangite sclérosante primitive et l’inflammation des yeux, des articulations et de la peau.

À propos des cinq études

La première étude, effectuée par la Crohn’s and Colitis Foundation et l’AGA, analyse l’une des méthodes de traitement les plus efficaces contre les MICI : le facteur de nécrose anti-tumorale (FNaT). Cette étude a révélé que ce traitement n’est pas associé au lymphome chez les patients pédiatriques, ce qui était une possibilité. L’étude a inclus plus de 9 000 enfants et a révélé que la FNaT n’augmente pas le risque de lymphome. Cela élimine une grande préoccupation de nombreux patients atteints de MICI.

Une autre étude a rapporté qu’un nouveau médicament prometteur était en préparation pour le traitement contre la maladie de Crohn. Comme il n’y a pas de remède contre cette maladie, tout nouveau développement dans le traitement est important. L’AZD4205, qui est un inhibiteur sélectif oral de JAK1, est actuellement en phase 1 de son essai clinique, et il s’est révélé efficace et inoffensif. Une deuxième phase est en cours de planification.

La faculté de médecine de l’Université du Massachusetts a créé un régime alimentaire destiné à équilibrer les bonnes et les mauvaises bactéries intestinales, ce qui aidera à traiter les MICI. Dans une étude sur l’efficacité du régime alimentaire, 61,3% des participants ont signalé une diminution de la gravité de la maladie. Ce régime se concentre sur les aliments probiotiques, prébiotiques et autres aliments bénéfiques. Il remplace également les glucides et autres aliments nocifs.

La quatrième étude a révélé que les produits biologiques, qui sont une nouvelle forme de traitement, ont réduit le nombre de patients atteints de colite ulcéreuse qui nécessitent des colectomies. Les taux de patients ayant eu cette intervention avant la création des produits biologiques étaient de 20 à 30%. Maintenant, les taux sont tombés à 5,3-11,9%. Ces données ont donné de l’espoir à de nombreux professionnels de la santé et patients.

L’étude finale concerne une nouvelle forme de traitement contre la colite ulcéreuse : la transplantation de microbiote fécal (TMF). Cette étude a non seulement révélé que la TMF est plus efficace en tandem avec une antibiothérapie que l’antibiothérapie seule, mais elle a également constaté que la sélection des donneurs est importante. Selon cette étude, les frères et sœurs sont les meilleurs donneurs pour ce traitement. Il a également découvert qu’il est préférable que le donneur ait presque la même âge (dans une gamme de 10 ans) que le receveur.

Toutes ces études ont des implications importantes pour le traitement et la compréhension des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Les professionnels de la santé et les patients espèrent que d’autres développements suivront.

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