Une Étude souligne la nécessité d’une classification plus efficace des vascularites ANCA

Selon un article de ANCA Vasculitis News, une étude récente réalisée en Espagne souligne la nécessité d’un système de classification mise à jour des vascularites associées aux ANCA, permettant de prédire plus efficacement le pronostic et les résultats pour les patients. Les scientifiques concluent l’étude en déclarant qu’il est préférable que les médecins fondent leur traitement sur la gravité de la maladie et les aspects d’un cas individuel plutôt que sur la classification actuelle des maladies.

À propos de la vascularite associée aux ANCA

La vascularite ANCA est une maladie caractérisée par une lésion et une destruction des vaisseaux sanguins résultant d’une activité inflammatoire. La maladie est associée à la présence d’anticorps cytoplasmiques anti-neutrophiles (ANCA). Ce sont des auto-anticorps ciblant les antigènes présents sur les neutrophiles (le type de globule blanc le plus courant) et les monocytes. Cela signifie que le mécanisme de la maladie est auto-immun, dans lequel le système immunitaire du corps attaque par erreur les tissus sains du corps. Les symptômes de la vascularite ANCA incluent inflammation du rein, fièvre, perte de poids, douleurs abdominales, selles sanglantes, purpura, saignements de nez, douleurs musculaires, arthrite, toux sanglante, problèmes de vision, maux de tête, accidents vasculaires cérébraux, crise cardiaque et hypertension artérielle. Le traitement de la maladie est principalement axé sur le contrôle de l’inflammation et la suppression de l’activité du système immunitaire. Les médicaments les plus utilisés comprennent le cyclophosphamide, le rituximab et la prednisone. Des antibiotiques peuvent être nécessaires en cas d’infection. Pour en savoir plus sur la vascularite ANCA, cliquez ici.

Les Classifications courantes

Les formes de vascularite ANCA ont été divisées en trois maladies distinctes : la granulomatose éosinophilique avec polyangéite (GAPA), la granulomatose avec polyangéite (GPA) et la polyangéite microscopique (PAM). Bien que ces maladies présentent des symptômes distincts et des résultats différents, il existe néanmoins certaines similitudes. Des critères de diagnostic de ces différents types de vascularite ANCA ont été développés, mais il existe des conflits notables entre différents systèmes de diagnostic.

Les Résultats de l’étude

Les chercheurs ont examiné 115 patients atteints de vascularite ANCA avec un âge de diagnostic médian de 69 ans ; 60% des patients étaient des hommes. 64% des patients présentaient des anticorps MPO (qui sont associés à la granulomatose) et 23%, des anticorps PR3 (qui sont associés à une polyangéite microscopique). Le groupe MPO était plus susceptible de souffrir d’une neuropathie périphérique, tandis que le groupe PR3 avait des taux plus élevés de problèmes des poumons, des yeux, de la peau, de la gorge, du nez et des oreilles.

L’étude a révélé que 46% des patients n’avaient pas de caractéristiques qui pourraient être classées comme l’une des trois maladies selon au moins de deux indications diagnostiques différentes. Les problèmes pulmonaires ou une maladie grave au moment du diagnostic étaient associés à une chance de survie réduite. Les patients présentant des problèmes rénaux au moment du diagnostic étaient plus susceptibles de souffrir d’insuffisance rénale et de lésions oculaires associées à un risque accru de rechute.

En fin de compte, les résultats révèlent que les classifications ont une utilité limitée et doivent être mises à jour. Peut-être que la découverte de nouveaux biomarqueurs pour la vascularite ANCA pourrait accélérer ce processus.


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