Des Scientifiques ont découvert un mauvais fonctionnement commun dans les maladies de Charcot-Marie-Tooth de types 1C et 4J

Selon un article de Charcot-Marie-Tooth News, une étude récente à base de cellules a révélé que les maladies de Charcot-Marie-Tooth de type 1C et de type 4J partagent un dysfonctionnement commun des voies. Ça se produit en dépit du fait que ces deux variantes de la maladie sont déclenchées par des mutations distinctes. La révélation suggère que dans le développement de futures thérapies, un seul traitement pourrait avoir la capacité de traiter plusieurs sous-types de maladies.

À propos de la maladie de Charcot-Marie-Tooth

La maladie de Charcot-Marie-Tooth est une maladie héréditaire du système nerveux périphérique. Elle se caractérise surtout par une perte progressive de la sensation tactile et du tissu musculaire dans plusieurs parties différentes du corps. La cause de cette maladie est généralement liée à une mutation génétique, mais la mutation impliquée varie selon la variante de la maladie de Charcot-Marie-Tooth. Il existe plusieurs types de maladie de Charcot-Marie-Tooth, tous les types hormis le type 2 ayant un effet de démyélinisation. Le type 2 endommage plutôt l’axone neuronal. Les symptômes comprennent des pieds creux, une dégénérescence musculaire (généralement dans les bras, dans les jambes et dans les mains), des spasmes musculaires douloureux, une perte de sensation dans les membres, une scoliose, des difficultés à parler, à mâcher et à avaler, et des tremblements. Le traitement comprend généralement une thérapie et une intervention chirurgicale afin de maintenir les fonctions. Il n’y a pas de remède. La maladie peut survenir tôt dans la vie ou aussi tard que dans les années 30 et 40. Pour en savoir plus sur la maladie de Charcot-Marie-Tooth, cliquez ici.

À propos de l’étude

Dans cette étude, les scientifiques ont pu démontrer que les cellules qui présentaient différentes mutations génétiques liées à la maladie ont vu des réductions des processus liés à l’activité de la maladie lorsqu’elles étaient exposées à une seule petite molécule. Dans les formes démyélinisantes les plus répandues de la maladie de Charcot-Marie-Tooth, une voie appelée voie endolysosomale est parfois affectée.

Le type 1C implique des mutations touchant le gène LITAF qui code pour une protéine impliquée dans cette voie. Pendant ce temps, le sous-type de type 4J est le résultat de mutations sur le gène FIG4, qui code pour une certaine enzyme vitale pour le fonctionnement de la voie endolysosomale. Les scientifiques ont comparé des cellules fibroblastes de patients de type 1C et des fibroblastes avec des mutations sur les gènes LITAF et FIG4 dans le but de trouver des effets communs.

Les cellules affectées présentaient des anomalies dans plusieurs organites, y compris les lysosomes, les endosomes et les vacuoles. Dans de nombreux cas, un élargissement a été observé. Les cellules ont ensuite été traitées par une petite molécule appelée ML-SA1. Par rapport à un groupe témoin de cellules, le traitement par cette molécule a pu réduire l’élargissement des organites dans les cellules fibroblastes avec les mutations. Cela a également été confirmé dans les fibroblastes de patients de type 1C.

« Bien que nos expériences portaient sur des fibroblastes humains, elles ont des implications pour notre compréhension de la pathogenèse moléculaire et des approches thérapeutiques dans deux sous-types de maladie de Charcot – Marie – Tooth démyélinisante », ont déclaré les scientifiques.


C’est notre meilleur essaie pour traduire des infos sur les maladies rares dans votre langue. Nous savons qu’il est possible que cette traduction ne saisisse pas avec précision toutes les nuances de votre langue maternelle, donc si vous avez des corrections ou des suggestions, veuillez nous les envoyer à l’adresse suivante : [email protected].

Share this post

Follow us